Stellantis est engagé dans un vaste plan d'électrification de ses marques avec l'objectif d'atteindre 100% de véhicules électriques en Europe et 70% en Amérique du Nord d'ici 2030. Mais si ces continents sont en avance sur d'autres régions du monde, le groupe Stellantis n'en oublie pas moins ces régions où le groupe compte miser sur l'hybride avant le tout électrique.
C'est notamment le cas au Brésil puisque, dans ce pays, l'éthanol représente une part importante des ventes et les infrastructures pour une transition vers 100% électrique totalement insuffisante. En conséquence, Antonio Filosa, PDG de Stellantis en Amérique latine, estime que le Brésil, comme toute l'Amérique latine ainsi que l'Inde et le Moyen-Orient, vont passer aux 100% électriques au delà de 2035 seulement.
Pour autant, Stellantis n'abandonne pas son ambition de produire et commercialiser des voitures électrifiées. Pour cela, d'ici 2025, le groupe compte lancer 16 nouveaux véhicules dont 7 électriques et hybrides supplémentaires afin de dynamiser les marques françaises Peugeot et Citroën sans perdre de vue le leadership du marché obtenu avec Fiat et Jeep. Surtout, Stellantis compte produire un moteur hybride éthanol-électrique afin de tirer profit de l'éthanol, très présent au Brésil. Ainsi, Antonio Filosa déclare "La solution éthanol serait spécifique au Brésil. Le carburant est une solution compétitive pour ce marché et conforme aux objectifs d' émissions stipulés ici. Ce serait un non-sens de créer un réseau pour les véhicules électriques et d'ignorer la capillarité qui existe autour de l' éthanol ».
Cet usage massif de l'éthanol au Brésil va permettre au pays de s'électrifier plus vite que les autres pays émergents. A ce sujet, Antonio Filosa déclare "L'éthanol nous permet d'atteindre des niveaux d' émission similaires à ceux d'un véhicule 100% électrique, de sorte que, d'ici 2025, nous puissions proposer quelque chose avec ce profil au Brésil"
Cette nouvelle motorisation hybride associant éthanol et électrique est une excellent idée puisqu'elle permet de profiter d'un carburant non issu du pétrole et de l'avantage d'une motorisation 100% électrique sur les petits trajets permettant de se passer complètement de carburant issu du pétrole. Vu les prix du pétrole qui s'envolent en France comme en Europe, ce type de motorisation serait pour le moins idéal dans un premier temps et rendrait les motorisations propres plus accessibles qu'actuellement.
l'éthanol est un agrocarburant, qui au Brésil, est en grande partie responsable de la déforestation de l’Amazonie, donc de la gigantesque pollution due aux brûlages. . .
Quant à : « L'éthanol nous permet d'atteindre des niveaux d'émission similaires à ceux d'un véhicule 100% électrique » c’est un argument commercial mensonger .
Sa combustion produit du CO2 et de l’eau, tout ce que la plante a absorbé pour sa croissance.
En France l’E85 en contient entre 65 et 85% ;
il est beaucoup moins cher que les carburants fossiles, mais les moteurs en consomment plus, donc polluent plus .
ça permet de se libérer de la dépendance à certaines dictatures, mais notre air continue de s’appauvrir en oxygène ;
Après 20 véhicules français PSA Renault je n'hésiterais pas à franchir les portes chez Ford pour mon prochain véhicule hybride éthanol.
A bon lecteur salut.
C'est dans les difficultés, qu'éclosent les meilleures idées. Cette initiative de préparer la transition vers l'électrique, par étapes, est réaliste. Dans l'intervalle, atténuer l'impact de la voiture, sur les rejets de C02, dans les pays pas encore prêts, me semble aller dans le bon sens. Bousculer les mentalités, faire fi, des différentes situations géopolitiques, apparaitraient contre-productifs, pour l'objectif fixé à plus long terme. Ces périodes de grandes incertitudes, décuplent sans doute, les ingéniosités, pour faire de ce monde chaotique, un futur passionnant.