Avec son plan Dare Forward 2030, le groupe Stellantis axe son développement sur l'électrique et ambitionne de vendre 100% de ses voitures en électriques en Europe d'ici la fin de la décennie. Pour ce faire, Stellantis compte sur l'Espagne, un pays où il est déjà le seul à fabriquer une voiture électrique dans toutes les usines qu'ils possèdent, et où le groupe annonce deux projets pour un montant total de 266 millions d'€.
Encouragé par le Gouvernement espagnol qui met en place des plans de développement pour les véhicules électriques et connectés, Stellantis va proposer deux plans qui concernent les trois usines que le groupe possède en Espagne soit celles de Madrid, Vigo et Saragosse.
C'est celle de Saragosse qui bénéficie de la plus forte enveloppe au travers du projet Tesis. Doté de 223 millions d'€, le projet Tesis compte 23 partenaires technologiques et industriels répartis entre la région aragonaise et cinq autres communautés autonomes d'Espagne. Ce projet accueillera le développement de 41 projets principaux axés sur le développement de technologies permettant à l'usine de Saragosse d'accueillir la production de nouveaux modèles électriques à partir de 2023. Ce projet concerne donc la Peugeot e208 et la Lancia Ypsilon dont il est question qu'elles remplacent sur les chaînes de Saragosse, les Citroën C3 Aircross et Opel Crossland délocalisées, eux, en Slovaquie dans l'usine de Trnava.
Le second projet est nommé Aries et concerne les usines de Vigo et Madrid. Doté d'une enveloppe de 43 millions d'€, ce projet réunira un total de 25 entités, dont neuf sont des organismes dédiés à la recherche et donc fournisseurs de technologies et de connaissances au sens des règles demandées par le Gouvernement espagnol. L'investissement prévu permettra d'assurer l'attribution de nouveaux modèles électriques pour les deux usines, ainsi que d'autres projets axés sur les économies d'énergie et l'économie circulaire, comme l' extension de la ferme solaire de l'usine de Madrid ou la création d'un atelier de batteries à l'usine de Vigo.
Ces deux projets seront officialisés d'ici le 3 juin ce qui permettra, peut-être, d'en connaître davantage sur les futurs véhicules prévus dans les usines espagnoles. Le gouvernement espagnol va apporter un ensemble de près de 3 milliards d'€ en prêt ou en subventions et soumet l'obtention de ces derniers sur l'implication des PME espagnoles, ce que les projets de Stellantis prévoient avec une implication estimée entre 72 et 88% selon les projets. Si ceux-ci se réalisent, ils permettraient de faire de l'Espagne un pays très important pour la réussite du plan d'électrification de Stellantis et accentuerait davantage l'importance de Stellantis pur l'Espagne.
On saura donc le 3 juin si la fermeture de Madrid est confirmée, la prochaine génération de C4 devant être transféré en Turquie. Madrid doit être transformé en site pour le recyclage, le reconditionnement et peut-être la fabrication de batteries.
mise en garde d'un autre ordre
Les voitures électriques ne sont pas la panacée contre la pollution de l’air. Tel est le résultat d’une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) publiée fin avril. Contrairement aux véhicules thermiques, les voitures électriques n’émettent ni oxydes d’azote, ni dioxyde de carbone, ni composés organiques volatiles lorsqu’elles roulent. Elles émettent en revanche une quantité importante de particules fines. La cause : le poids important de leurs batteries, qui contraint les constructeurs à utiliser des pneus plus larges. En frottant sur la chaussée, ces derniers émettent des PM10 (des particules d’une taille inférieure à 10 micromètres) et des PM2,5 (d’une taille inférieure à 2,5 micromètres), qui finissent leu…
l'atelier de batteries existe déjà à l'usine de Vigo créée en 1958 par . . . Citroen
https://www.passionnement-citroen.com/post/psa-l-usine-de-vigo-augmente-sa-production-de-batteries
Il s'agit d'en installer un à Figueruelas qui devrait aussi alimenter l'usine de Villaverde-Madrid.
Cet effort financier Espagnol est l'occasion à saisir par Stel pour équiper le site proche de Saragosse des technologies électriques .
Mais Carlos Tavares voulait privilégier en Espagne le site de Vigo tellement bien placé au bord de l'Atlantique, alors que Figueruelas est comme Madrid, au milieu des terres qui ne sont hélas pas "rares"
Les choses s'accélèrent chez Stellantis, qui vient aussi de s'associer avec Samsung, pour produire des batteries aux Etats Unis.