Comme toutes les usines automobiles, le site de Madrid a été largement perturbé en 2021 en raison de la pénurie de composants électroniques. Les arrêts de production se sont multipliés entraînant la direction à prendre la décision de signer un accord de chômage partiel pour 45 jours entre le 13 avril et le 31 décembre. Cet accord signé les 1 177 ouvriers de l'usine qui ont vu leur rémunération atteindre 80% du salaire lors des jours chômés.
Si le pic de la pénurie semble avoir été atteints, les spécialistes ne s'attendent pas à un retour à la normale immédiat et les usines continueront d'être impactés par le manque de composants pendant encore une bonne partie de l'année prochaine. Cette situation amène la direction de l'usine madrilène de prévoir un nouvel accord de chômage partiel pour 2022 et qui porterait sur un total de 60 jours chômés sur l'année complète. Les conditions du plan de 2021 ont été gardées ce qui garantit aux ouvriers de la chaîne de Madrid une rémunération de 80% du salaire brut à laquelle s'ajoute une partie individuelle ainsi que des jours de vacances qui ne sont pas impactés pas l'accord.
Depuis le 2 novembre, la production a pu être maintenue sans aucune fermeture ce qui n'était plus arriver depuis de longs mois. L'usine de Madrid s'apprête à lancer les préparatifs à l'arrivée de la Citroën C43 soit le dérivé 4 portes de la nouvelle C4 dont la commercialisation aura lieue en fin d'année et qui va permettre à l'usine espagnole d'avoir une visibilité sur du long terme.
La C43 commercialisée en fin d'année en Chine. . . avec livraison en juin 2022 ?
car elle n'a pas encore été présentée aux médias: est-elle au salon de Guangzhou ?
Qui sait peut-être que ça se passera mieux que prévu ! on a l’exemple du mauvais côté du zéro stock
C'est quand même terrible de devoir sous-utiliser les usines de production, faute de matériels ! Malgré tout, l'arrivée de la C43, va permettre de maintenir à niveau les compétences d'une partie des personnels, pour amorcer plus sereinement le moment venu, la reprise de l'activité. Point positif: Pas de licenciements secs, et mesures sociales d'accompagnement pour passer ce mauvais cap, sans trop de diminution des salaires.