Il y a quelques mois, le groupe Stellantis a annoncé investir plus de 150 millions d'€ pour produite, à partir de 2025, la deuxième génération de Citroën C5 Aircross connue sous le nom de code CR3 et qui bénéficiera d'une motorisation électrique entre autres. A cette occasion, Stellantis produira, directement sur le site, une activité qui était sous-traitée depuis plusieurs décennies et qui fera son grand retour.
En effet, Stellantis a annoncé un investissement de 20 millions d'€ sur son site de Rennes pour pouvoir produire en direct les pare-chocs entre autres du futur Citroën C5 Aircross. Cette activité, jusque là sous traitée, fera donc prochainement son grand retour dans le but de réduire la dépendance des usines de Stellantis aux fournisseurs mais également de réduire les coûts tout en permettant d'être contrôlée plus efficacement en interne et d'ouvrir de nouvelles possibilités.
Cet investissement semble être une des conséquences de la fusion entre PSA et FCA où les usines du groupe italien produisent leurs propres pare-chocs et qui ont donc convaincu le groupe Stellantis de l'appliquer en premier pour l'usine de Rennes. Ce nouvel investissement s'ajoute à l'annonce de la production du futur C5 Aircross et garantit donc une certaine pérennité pour l'usine rennaise du groupe longtemps dans l'incertitude d'une possible fermeture. Les 2 300 employés de l'usine peuvent donc respirer car l'avenir de l'usine est garantit pendant au moins dix ans mais, surtout, voit dans ce nouvel investissement la possibilité d'obtenir une nouvelle voiture sur les lignes de production.
Cette nouvelle activité va également créer une dizaine d'emplois et devrait démarrer sa production dès le mois de septembre. En effet, le 7 juillet dernier, la première presse a été livrée directement depuis une usine de FCA en Italie. Cette première presse a imposé une logistique folle puisque c'est un convoi exceptionnel de 5 camions qui a été nécessaire dont :
un premier camion de 23 mètres de long, 4.3 mètres de large, 4.4m de haut pour un poids de 129 tonnes, la presse pesant à elle seule 88 tonnes.
un deuxième camion de taille plus modeste (16.5m de long, 2.6m de large et 4.2m de haut pour un poids de 44 tonnes
trois autres camions de 40 tonnes standard.
Ce convoie exceptionnel a effectué un transport de 7 jours par mer depuis le port de Naples sur un bateau adapté puis 120 km par route entre Saint Nazaire à Chartres de Bretagne, à terme, cette première presse sera accompagnée d'une deuxième.
Une presse pour mouler des pare-chocs en plastique ??? Comprends pas 🤔
Ce C5 Aircross est une réussite.
Son remplacement est un défi que la marque ne peut se permettre de rater. Un beau et attirant design extérieur. Un beau , spacieux, ergonomique design intérieur.
Une voiture avec une bonne habitabilité et modularité pourquoi pas une version 7 places.
Une voiture qui donne envie de claquer des sous pour se l'approprier loin des véhicules clivantes qui rendent ambiguë le positionnement de la marque.
J'attends avec impatience ce qui nous sera proposé.
C'est ahurissant, que nous, la France au passé sidérurgique florissant, nous soyons obligés, pour produire en un véhicule de faire appel, à la sidérurgie d'un pays voisin. Bonjour l'empreinte carbone pour fabriquer des voitures électriques.
Par contre bonne nouvelle pour la dernière usine de voiture d'origine Citroën dont l'activité se trouve consolidée pour plusieurs années.
Encore une grosse partie à jouer que ce remplacement du C5 A
c’est bien qu’il donne de l’espoir à Rennes et donne même la perspective d’embrochement pour cette nouvelle activité pare-chocs
je suppose qu’à moins de 3 ans de son lancement beaucoup de choses sont actées et que sa forme actuelle sera changée l’aérodynamique reprenant les commandes
De plus en plus d'entreprises qui rapatrient des activités, précédemment externalisées.
Ce changement de paradigme, est dû le plus souvent, à une baisse de la qualité, les entreprises "donneuses d'ordres", se reposant entièrement sur leurs partenaires, raréfiant les contrôles qualité. Il aura fallu, une détérioration constante, de la satisfaction client, pour reconsidérer leur stratégie. Et finalement, ce qui devait leur coûter moins cher, s'est avéré le contraire, avec parfois, une perte de compétences, à l'interne, liée à des emplois détruits.