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Photo du rédacteurJérémy

Stellantis ferme l'usine d'Eisenach jusqu'à la fin de l'année


La pénurie de puces électroniques perturbe fortement la production automobile, les constructeurs étant contraint de fermer leurs usines pendant quelques jours à quelques semaines. Mais la décision qu'a prise Stellantis est d'une toute autre ampleur pour l'usine d'Eisenach, en Allemagne.


En effet, l'usine qui fabrique le SUV Opel Grandland va tout simplement fermer ses portes pendant au moins trois mois. Cette situation est due à la pénurie de composants et tombe au mauvais moment puisque la marque allemande était en cours de lancement du Grandland restylé. Mais, même si l'usine s'arrête, la production du SUV Opel va se poursuivre puisqu'il va réintégrer les lignes de l'usine de Sochaux, celles qu'il avait quitté il y a quelques mois.


Un porte-parole d'Opel déclare, à propos de la fermeture de l'usine allemande "L'industrie automobile mondiale se trouve en raison de la pandémie et d'un manque de semi-conducteurs dans une situation exceptionnelle. Dans cette situation exigeante et incertaine, Stellantis prévoit des ajustements dans la production"


Les employés de l'usine seront placés en chômage partiel et devrait retrouver les lignes de l'usine en début d'année prochaine "si la situation dans les chaînes d'approvisionnement le permet" précise le porte-parole d'Opel. Cette décision de fermeture de l'usine est extrêmement rare mais elle intervient après des mois de fermeture et ouverture répétitives parfois pour quelques jours à peine. Stellantis est en train de revoir sa stratégie autour de cette pénurie qui s'annonce durable et ne cherche plus à produire au maximum mais préfère réduire le nombre d'équipes pour parvenir à laisser la production continuer et réduire, au moins un peu, les délais de livraison qui se rallongent avec, en moyenne, huit mois de délais.

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2 comentarios


jm.agnel
05 oct 2021

Quel aveu d'impuissance pour ces chantres de la mondialisation à tous crins !

Quelle folie de ne pas avoir appréhendé les les risques induits par une délocalisation vers l'étranger, tellement exacerbée, qu'on en est devenus dépendants !

Pourtant les grands de ce monde, à la tête des méga-groupes, et censés représenter la crème des têtes bien remplies, versent parfois, dans une naïveté invraisemblable ou bien dans un cynisme destructeur ? Ont-ils conscience que, des milliers de salariés et leurs familles, voient leur destin tenir entre leurs mains ?

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Michaël
Michaël
05 oct 2021
Contestando a

je pense plutôt pour le cynisme, ils ont bien sur conscience que leurs agissements mettent dans des situations insupportables, la grande majorité de l'outil humain, mais le mot social ne fait pas parti de leur vocabulaire opérationnel et lorsqu'ils l'emploient c'est une forme d'habillement de leurs propos.

Le juste à temps et le flux tendu ont déjà montré leurs limites.

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