Stellantis fait aujourd'hui un pas important pour honorer l’héritage de ses marques avec la nomination de Davide Grasso au poste de Chief Heritage Officer. Ce rôle stratégique, inédit dans l’histoire du groupe, marque une volonté de préserver et de promouvoir le passé des 14 marques qui composent Stellantis. En prenant cette décision, le groupe se dote d’une direction dédiée à la gestion de son patrimoine, une première depuis la création de Stellantis en 2021.
Un regard vers l’avenir en honorant le passé des marques
Jusqu’à présent, chaque marque de Stellantis gérait son propre héritage à sa manière. Des initiatives comme l’Aventure Citroën ont permis à des passionnés de la marque de s’impliquer dans la conservation et la valorisation du passé de Citroën, tout comme d’autres associations similaires ont vu le jour pour d’autres marques du groupe. Cependant, cette approche dispersée ne permettait pas une gestion cohérente et centralisée de l’ensemble du patrimoine du groupe. Avec la création de ce nouveau poste, Stellantis montre qu’il a pris conscience de l’importance de son histoire et de son influence pour renforcer les liens avec ses clients, ses communautés et ses institutions.
Un poste clé pour renforcer les liens avec les passionnés et le public
Dans son rôle de Chief Heritage Officer, Davide Grasso sera responsable de la gestion des archives, des musées et des centres patrimoniaux des différentes marques. Ce poste, qui relève directement de Carlos Tavares, le CEO de Stellantis, a pour mission de renforcer la notoriété du groupe à travers une meilleure gestion de son histoire. Grasso sera également chargé de collaborer avec les CEO des différentes marques pour identifier des opportunités commerciales et de développement autour de l’héritage de Stellantis. L’objectif est de bâtir des ponts entre le passé et l’avenir, en offrant aux passionnés comme aux clients un regard nouveau sur les racines des marques, tout en intégrant leur évolution future.
Cette nomination s’inscrit dans une vision globale du groupe visant à faire de son patrimoine un véritable atout, en le mettant au service de la stratégie de croissance de Stellantis. "La gestion du patrimoine est un levier essentiel pour notre groupe, nous permettant de nous ancrer dans le présent tout en respectant nos racines", a commenté Carlos Tavares.
Une première étape vers un soutien renforcé des héritages des marques
La nomination de Davide Grasso est un signal fort de la part de Stellantis : l’héritage des marques ne sera plus seulement une affaire interne ou d’associations indépendantes, mais bien une priorité stratégique. Pour les passionnés de Citroën, cette décision est particulièrement réjouissante. En effet, Citroën possède un patrimoine riche et varié, allant des modèles iconiques comme la 2CV à ses innovations technologiques modernes. Cette direction pourrait permettre de mieux préserver ces trésors tout en ouvrant de nouvelles possibilités de valorisation.
Le développement des archives, des musées et des événements autour des modèles historiques de Citroën pourrait être renforcé, avec l'ambition d'attirer non seulement les anciens fans, mais aussi un nouveau public. Un soutien plus fort à des initiatives comme l’Aventure Citroën pourrait également permettre d'approfondir la connaissance des fans tout en permettant de les relier plus étroitement à l’histoire de la marque.
L’arrivée de Davide Grasso en tant que Chief Heritage Officer constitue une évolution majeure pour Stellantis. Après des années où les marques géraient leur héritage de manière indépendante, cette décision marque un tournant. Il était grand temps que le groupe centralise et valorise de manière cohérente le patrimoine de ses marques. Cette nouvelle direction est une excellente nouvelle notamment pour Citroën et pour les amateurs d’automobile en général, qui pourront voir une gestion plus structurée de l’histoire de leurs marques favorites. En espérant que cette prise de position annonce un soutien renforcé aux initiatives liées à l’héritage, notamment pour Citroën, et que l’avenir du patrimoine automobile se voit davantage soutenu par Stellantis.
Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle, on passe d'une branche Citroën à un grand gloubiboulga mélangeant Peugeot, Citroën, Alfa Roméo, Fiat, Lancia etc... autant dire qu'on risaue encore des compressions de personnels et on risque de vendre les "doublons" donc bonne occasion pour les collectionneurs.
Et que devient Denis huile, lui qui a porté le conservatoire Citroën à bout de bras ?
Voilà une idée qui est bonne !
J'ai des voitures anciennes et j'ai plus de mal à trouver des pièces pour ma Xantia que pour mes Simca. Je ne suis pas le seul. Combien de ces voitures et notamment les Activa ont fini à la casse pour des durites hydrauliques réputées introuvables puisque plus fabriquées. Il serait bon que ce département n' existe pas que pour la com et s'assortisse de refabrication epièces de qualités.
Espérons que cela profite au conservatoire Citroën qui a été fermé...🙃
Le chantier est vaste et l'appel aux idées neuves est sans doute le postulat méthodologique à conduire. L'idéal serait que soient associés les salariés et les clients, sous des formes de participation à trouver. Ce qui me gêne a priori dans le propos, c'est la notion d'argent (en filigrane) devant servir de fil rouge, sauf si les gains générés sont redistribués pour restaurer de nouveaux véhicules, organiser des manifestations populaires, soigner la communication grand public. Dans cet esprit, il serait proposer par exemple, dans les cursus autour des métiers de la carrosserie, une Citroën emblématique à restaurer, et des ateliers grand public pour aider les possesseurs de Citroën anciennes, à remettre sur les rails, sous la conduite de gens expérimentés,…