Après près de 4000 kilomètres au volant du nouveau Citroën Berlingo, il est temps de faire le compte rendu d'un essai très longue durée qui peut se résumer en un mot : Incroyable. J'avais déjà eu l'occasion d'essayer le nouveau Berlingo à l'occasion des essais presse organisés par Citroën en Juin et j'avais déjà était impressionné par les qualités de ce Berlingo. A l'époque, j'avais eu entre les mains la version essence 1,2l PureTech 110 en boîte manuelle 6 rapports. Cette fois-ci, j'ai eu en essai le Berlingo équipé du tout nouveau moteur diesel 1,5l HDi en boîte auto EAT8 dans la finition Shine.
1. L'intérieur :
Avant de partir, l'étape du chargement est un passage obligé. Et, évidemment, charger un Berlingo est d'une facilité déconcertante vu ses origines. Le coffre volumineux et très carré permet d'y charger tout le nécessaire pour le départ d'une famille en vacances. Pour ma part, en étant bien chargé, le coffre du Berlingo était loin d'être plein puisque la tablette était resté à sa position initiale. Quand on voit le nombre de SUV ou Monospaces avec un coffre de toit, on se dit que le Berlingo est très sérieusement une solution à envisager. Nul besoin de détailler davantage l'intérieur où l'habitabilité est au top pour chacun des occupants. L'espace aux jambes pour mes enfants était royal, quand à ma femme et moi, nous avions tout l'espace nécessaire à l'avant pour se sentir à l'aise. Le coffre chargé, nous quatre bien installé, la route nous appelle...
2. Sur l'autoroute :
Premier constat : s'insérer sur l'autoroute avec le Berlingo chargé ne pose strictement aucun problème au nouveau 1,5 Hdi et ses 130 chevaux. La puissance est bien là et permet de s'intégrer dans le trafic extrêmement facilement. La boîte auto, douce et réactive, enchaîne les 8 rapports sans à-coups pour nous emmener aux 130 réglementaire très rapidement.
Deuxième constat : quel confort ! J'avais été impresionné par le Berlingo lors des essais presse mais là, le confort est royal, digne du savoir faire de Citroën en ce domaine. Les bosses ou autres irrégularités sont absorbés avec douceur et progressivité pour distiller un confort de premier ordre. J'ai pu noter une légère sensibilité au vent mais c'est complètement logique vu la hauteur du Berlingo et cela n'a rien de rédhibitoire pour autant. L'autoroute permet de tester les différents équipements de ce Berlingo à commencer par le GPS. L'écran tactile est réactif et permet d'indiquer l'adresse de destination très aisément, seul le calcul du trajet est un poil long sur de grandes distances. Le GPS se révèle intuitif, efficace et les indications sont données aux bons moments. J'ai particulièrement apprécié la fonction TomTom Trafic qui se révèle bluffante d'efficacité et de précision.
Autre équipement utilisé lors de ce trajet autoroutier, le régulateur de vitesse. J'avais déjà remarqué sur la C3 que le commodo du régulateur n'était pas placé idéalement. Et je le confirme avec le Berlingo puiqu'il est placé au même endroit soit complètement invisible pour le conducteur, tout se commande de la main gauche sans pour autant voir précisément sur quelle touche on appuie. Sur ma C4, les commandes au volant du régulateur sont nettement plus pratiques à utiliser. Malgré tout, avec l'habitude, manier les commandes du régulateur ne pose aucun problème et l'ensemble devient intuitif, il suffit de s'y faire. Le régulateur se révèle au top, efficace et redoutable, gérant la vitesse mémorisée de façon très douce sans freinages brutaux lors de descentes par exemple.
La seule fonction qui m'a réellement énervé est l'assistance au maintien dans la voie. J'ai donc constaté que je roulais un peu trop sur la gauche de la voie pour être rappeler régulièrement à l'ordre. Je ne nie pas que cette fonction est super efficace et utile pour éviter les sorties de route en cas d'endormissement (et comme je roulais de nuit, je la laissé activée) mais j'ai été, à plusieurs reprises, gêné par cette fonction. En effet, lors d'un léger virage à gauche, si par erreur je flirtais un peu trop avec la ligne de gauche, la voiture me le signalait si bien que lorsque j'essayais de me remettre au centre, c'est avec la ligne droite de la voie que je flirtais. Alors, la voiture était comme «bloquée » jusqu'à me signaler de remettre les mains sur le volant (alors qu'elles y étaient) et il me fallait braquer suffisamment fort pour que le Berlingo comprenne que j'étais aux commandes au risque de faire un écart sur la route.
Au final, avaler 900 kilomètres d'autoroute est une simple formalité pour le Berlingo qui se révèle performant n'étant jamais mis en faiblesse par le dénivelé, confortable absorbant les bosses, trous ou ondulations avec une certaine bienveillance, sûr avec une tenue de cap imperturbable. Seul gêne : à 130, les bruits aérodynamiques et de roulement se font bien entendre. A noter aussi que sous une forte pluie, le bruit est très présent (la présence du toit vitré en est peut être la cause). Ces bruits n'ont été présents qu'à haute vitesse et le Berlingo se révèle, dans l'ensemble, très silencieux.
Commentaires