Alors que Renault s’engouffre dans la voie du néo-rétro avec les nouvelles R5, R4 et bientôt Twingo, Citroën fait un choix radicalement opposé. Thierry Koskas, directeur général de la marque, l’a martelé : une 2CV moderne ne verra jamais le jour. Pourtant, l'esprit de ce modèle iconique est plus vivant que jamais dans les créations actuelles et futur. Plutôt que de reproduire un design passé, Citroën préfère réinventer son ADN pour le futur, avec une certaine réussite.
Citroën rejette le rétro-design
Depuis toujours, Citroën regarde vers l’avenir et cela n'est pas près de changer. Contrairement à Renault, qui mise sur une nostalgie marketing avec les nouvelles R5 et R4, la marque aux chevrons choisit une approche résolument moderne. Thierry Koskas ne mâche pas ses mots : « Je ne suis pas fan du rétro-design. » Citroën refuse de raviver de vieilles gloires sous prétexte de séduire les nostalgiques. Pour le patron de la marque, cette stratégie est un piège, qui privilégie l’émotion du passé au détriment de l’innovation.
Cette posture reflète l’esprit de Citroën, une marque qui a toujours préféré innover plutôt que se répéter. Alors que la R5 et la R4 de Renault tentent de s’accaparer l’héritage des modèles originaux, Citroën avance avec des solutions audacieuses et pragmatiques, alignées sur les besoins modernes, notamment en matière d’électrification et continue de bousculer le marché avec Ami ou le concept oli.
L’esprit de la 2CV, une inspiration moderne
Cependant, rejeter le rétro-design ne signifie pas abandonner l’esprit des modèles iconiques. Thierry Koskas insiste : « L’esprit de la 2CV est toujours vivant chez Citroën». Ce véhicule mythique, conçu pour démocratiser la mobilité, reste une source d’inspiration majeure pour la marque et son esprit est ancré dans les modèles récents.
Ainsi Ami, avec sa simplicité et son coût accessible, est une réinterprétation parfaite de cette philosophie. Tout comme la 2CV a marqué l'histoire en rendant l'automobile accessible au plus grand nombre, Ami réinvente ce principe pour une ère urbaine et électrique. De son côté, la nouvelle ë-C3 suit le même chemin, en proposant une version électrique abordable qui rend l'automobile électrique accessible à tous.
Là où Renault tente de capitaliser sur des souvenirs, jouant la carte de la nostalgie qu'elle facture au prix cher, 30 000€ minimum pour la R4, Citroën met en avant des solutions modernes qui respectent l'esprit de son histoire sans le figer dans le passé et est nettement plus fidèle à l'esprit populaire de la 2CV : à 23 300€, la ë-C3 est une offre unique sur le marché.
L’innovation l’emporte sur la nostalgie
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 50 000 commandes pour la Citroën C3, dont 50 % pour sa version électrique. Plus de 65 000 Citroën Ami vendues en 4 ans, un chiffre que personne n'attendait. Ces résultats démontrent que l’on peut réussir sans tomber dans la facilité du néo-rétro tout en prouvant qu'il est possible de s'appuyer sur son héritage et répondre aux attentes des conducteurs modernes.
À l’inverse, les R5 et R4 de Renault posent question : au-delà de l'effet nostalgique, ces modèles parviendront-ils à captiver une clientèle qui recherche avant tout des solutions modernes et abordables? La marque en aurait-elle conscience en appelant à décaler les quotas d'émissions CAFE 2025 sous prétexte de payer de fortes amendes.
L’approche de Citroën semble plus pérenne : plutôt que de ressusciter un mythe, la marque le réinterprète pour écrire le futur, la nouvelle C3 lui permet, déjà, de répondre aux normes d'émissions durcies pour l'année prochaine, sans payer d'amendes. En somme, une vraie marque populaire électrique.
En conclusion, Citroën montre qu’il n’est pas nécessaire de rééditer des modèles d'antan pour séduire. En restant fidèle à l’esprit d’innovation et d’accessibilité notamment incarné par la 2CV, la marque propose des véhicules qui parlent autant au cœur qu’à la raison. Loin du néo-rétro à la Renault, Citroën s’appuie sur son riche héritage pour inventer des solutions modernes et réellement accessibles à tous. N’est-ce pas là le véritable défi ? Écrire l’avenir en s'inspirant du passé, respecter ses valeurs sans les travestir.
Eh bien, j'aurai voulu vous faire réagir davantage, je n'aurai pas fait mieux ! C'est bien de voir ce nombre de commentaires...
Alors, pour répondre aux habituelles critiques de ceux qui ont du mal à comprendre, l'article revient sur les récents propos de Thierry Koskas et de sa volonté de ne pas sortir une nouvelle 2CV, ces déclarations s'arrêtent là !
L'article reflète mon opinion sur la marque et sur la différence de stratégie entre Citroën et Renault et j'affirme que refaire le passé ne correspond pas à la philosophie de Citroën qui est toujours porté sur l'avenir. Ce serait un comble pour la marque qui a tant créé et bouleversé l'industrie automobile que de refaire une 2CV parce qu…
Chacun ses goûts, je préfère du rétro design réussi comme celui de la R5 ou du concept R17 que la laideur repoussante du concept Oli qu'on dirait dessiné à la règle par un gamin de l'école primaire. C3 n'a rien de spécialement Citroën, l'arrière ressemble à celui d'un T-Cros l'avant hormis, sa calandre mochouille, ressemble à n'importe quel véhicule du format SUV, son seul atout c'est d'être une électrique urbaine et seconde voiture pas trop chère à l'usage et modérée à l'achat, elle est certainement pratique mais une Sandero Stepway est plus séduisante et mieux équilibrée.
Sur les derniers véhicules ils ont toujours joué le jeu d e la citation comme l'histoire de la custode avec C4.
M Koskas a…
Insupportable de lire ça. Le dogmatisme qui veut interdire le rétro-design à la marque car ce n’est pas dans sont ADN. Alors que cet ADN est trahi depuis 10 ans : pillage de l’héritage des DS et SM par la marque créée en Chine qui elle s’autorise à faire une néo-SM. Alors que dans l’ADN de Citroën, on trouvait aussi des véhicules raffinées, aérodynamiques, technologiques et majoritairement fabriqués en France. La faire devenir une marque low-cost est l’éloigner de son ADN. D’ailleurs ça fait 10 ans que les dirigeants martèlent les valeurs soient disant historiques : marque cool, marque populaire (toujours suivi par « dans le bon sens du terme »), marque accessible… les clients ne se retrouvent pas dans…
DS semble confirmer la production en petite série de la SM Tribute récemment présentée ! Sensationnel !
Je suis d'accord avec ce que je viens de lire : si le look de la R5 est séduisant, quel est le rapport de ce que Renault ose appeler R4 avec sa vénérable homonyme ? C'est ridicule. L'esprit d'une Deuche - et par la suite de la réplique Renault - était de rendre l'automobile accessible à tous et partout. L'AMI et la ëC3 sont, de mon point de vue, beaucoup plus proche de philosophie 2cv/4L.
Les chiffres de ventes nous diront quelle stratégie s'avère gagnante... Je croise les doigts pour qu'aucun souci majeur ne viennent entacher la carrière de la C3, sur laquelle repose principalement l'avenir de la marque...