Quelques jours avant la présentation officielle de C5 X, nous avons pu voir la voiture et rencontrer les équipes de Citroën pour qu’ils nous expliquent leurs choix sur cette nouvelle grande berline tant attendue.
Bernard (Citrofan) :
Comme beaucoup, les photos de cette grande berline camouflée n’avait rien pour me rassurer alors face à cette voiture ma première réaction a été Waouh! Campée sur ses grandes roues, la C5 X en impose, la face avant est si impressionnante que comme le torero face à la bête, on a l’instinct de s’écarter, c’est assez impressionnant. Vite je passe à l’arrière car je me pose énormément de questions sur le rendu de la « visière » associée à un becquet et là je suis totalement conquis par l’ensemble, tout est dans la subtilité et la douceur des formes avec juste ce qu’il faut. Rassuré je reviens ensuite sur le profil lui aussi ponctué par de subtils accroches cœur, si je peux dire, la forme de la baguette chromée sur la custode qui semble s’estomper en une petite myriade de lignes est juste magnifique, ces lignes nous conduisent sur des feux arrières sublimes, ni trop gros ni trop petits. Puis, je reste focalisé sur cette zone que je ne me lasse pas de regarder, celle du rétroviseur et de cet insert qui semble être la terminaison du feu diurne que le galbe du passage de roue a partiellement recouvert.
Pour résumer je dirais que cette C5 X est imposante avec un style extérieur qui conjugue élégance et subtilité. Passons à l’intérieur avec de suite un clin d’œil à CXpérience avec cette zone en revêtement qui s’apparente à du bois et qui déborde sur les portières avant. L’écran central très imposant me marque par sa réactivité et sa facilité d’utilisation. A l’arrière, la place est plus que généreuse, mon seul petit regret c’est de ne pas avoir de volant spécifique, remarque que je ferais également sur la forme des coutures en capsules des sièges, certes pas vilaine mais tout de même déjà vu, un autre motif aurait été bienvenu.
Jérémy :
Comme beaucoup, il me tardait de découvrir, en vrai, celle que nous suivons depuis tant de mois à essayer de scruter ses lignes, de deviner ses technologies, de tenter d’obtenir des infos secrètes sur cette future grande berline. Et comme beaucoup, les photos me faisaient peur, j’appréhendais les proportions.
Arrivé devant C5 X, toutes ses craintes s’estompent. La voiture en impose sans en faire trop, originale certes mais élégante, elle parvient à marier les berlines et les breaks avec un certain talent. Je me prends au jeu des innombrables détails de C5 X tant à l’extérieur qu’à l’intérieur et je prends la mesure de la quantité de travail énorme que les équipes de Citroën ont abattue.
L’avant puissant reprend la signature en V apparue sur C4, les phares, tous en leds de série, disposent en dessous d’un élément noir qui abrite les différents capteurs et radars, les chromes sont subtils, juste ce qu’il faut. Inévitablement, c’est la partie arrière qui intrigue le plus et lorsqu’on la voit en vrai, elle en impose mais le remarquable travail de style permet de gommer l’effet sac à dos que les photos laissaient à supposer. L’aileron très travaillé mais asse imposant restera comme mon inquiétude sur C5 X. Traité en noir, on remarque que les designers ont tenté de l’intégrer à la lunette arrière mais je reste dubitatif sur sa taille. Autre grief que je regrette c’est les poignées de portes assez imposante, C5 X aurait tant gagné à avoir des poignées affleurantes...mais les poignées sont aussi une invitation à ouvrir la porte pour découvrir un habitacle vaste. Assis à l’arrière, je mesure l’habitabilité royale à l’arrière, un espace aux jambes énorme et une garde au toit très satisfaisante. On se sent véritablement dans une limousine. A l’avant, je note la forte ressemblance entre les planches de bord de C4 et C5 X jusqu’à des éléments tels que l’écran central et les aérateurs quasiment commun. Néanmoins, le travail sur les matériaux, la planche de bord qui se prolonge dans les contre-portes et les nombreux détails disséminés ci et là donnent à cette C5 X une personnalité qui lui est propre.
Nous passons ces quelques heures avec pour aller de surprise en surprise, de oh en Ohh !, de « regardes » à « tu as vu », Il faudra beaucoup de temps pour découvrir l’ensemble des détails dont C5 X regorge.
Au sortir de cette rencontre en avant-première, je me sens rassuré. Rassuré sur les moyens donnés à Citroën pour développer ses voitures. Rassuré sur le concept et le style. Rassuré sur le positionnement de Citroën qui, après une C5 X clairement haut de gamme, ne pourrait proposer de modèles low-cost. Je regarde ces galbes, ces muscles ou encore ces épaules marquées, je reste stupéfait des multiples personnalités que C5 X peut arpenter selon l’angle où on la regarde. Dessiner une voiture sans lignes brutes, sans carre est difficile, certaines marques n’y arrivent pas mais les équipes de Citroën y parviennent et avec talent.
Un dernier mot pour dire merci aux équipes de Citroën pour leur formidable accueil, merci aux designers présents pour nous expliquer leur choix, leur travail, les contraintes qu’ils ont pu rencontrer et comment ils les ont contourner, merci pour avoir fait de cette C5 X, une pure Citroën.
J'ai réservé la mienne chez mon concessionnaire dès qu'elle sera disponible. Je la trouve sublime.
Ce n'est plus une Citroën. Elle est fabriquée en Chine exclusivement. Je ne l'acheterait donc pas.
Le compte Tweeter de Citroën India a partagé la vidéo de la nouvelle C5 X. la marque essaie peut-être de sonder l’intérêt des consommateurs indiens.
Rassuré! Elle est belle et fait classe! Même si elle cible le segment généraliste inférieur... Par contre, Stellantis, s'il vous plait, élargissez la gamme des couleurs de carrosserie! Un effort a été fait avec quelques couleurs sympa sur 208/Mokka/308. Mais là 6 couleurs entre le noir, le blanc et le gris avec un bleu de pas très bon gout au milieu, c'est indigent! Ça permet de marger, mais il y a des limites...
le déflecteur supérieur, qui prolonge un peu le pavillon sur la lunette arrière, semble agir comme une aile d'avion pour alléger "légèrement" la voiture que l'aileron du bas de lunette aurait tendance à alourdir : l'ensemble réduit-il le coefficient de trainée, et donc la consommation ?
Si c'est le cas, les designers ne peuvent que respecter les cotes définies par les ingénieurs de la mécanique des fluides .