Alors que toutes les usines du Groupe PSA ont repris la production dont certaines revenant quasiment à leur production d'avant confinement, l'usine de Rennes était, avec celle de Poissy, une des dernières où une seule équipe avait repris laissant les trois autres équipes en chômage partiel.
La conséquence c'est que l'usine qui produisait plus de 3 100 voitures par semaine début Mars n'en produit plus aujourd'hui que 900 mais les choses devraient commencer à changer puisque l'usine se prépare à intégrer une deuxième équipe de production. En effet, le lundi 22 juin prochain, l'usine de Rennes où sont produits les Citroën C5 Aircross ainsi que les Peugeot 5008 va pouvoir produire davantage de véhicules portant ainsi sa production hebdomadaire à 1 800 voitures. Cette reprise de la production doit permettre notamment à l'usine de produire la variante hybride rechargeable du C5 Aircross dont la commercialisation interviendra en Septembre.
Pour cette deuxième équipe, l'usine de Rennes va recevoir le renfort de 140 salariés de l'usine de Poissy où une seule équipe produit le DS3 Crossback afin de permettre à ces salariés de sortir du chômage partiel pour retrouver une activité pleine.
@jm.agnel avril 1961 pour le démarrage de l'usine qui se targuait à l'époque d'avoir l'atelier de peinture le plus à la pointe en Europe, protection de l'environnement et technologie d’application des pigments.
Citroën avait "inventé" le travail à mi temps : Un grand nombre de salariés se partageait entre le travail à l'usine (qui avait organisé un service de ramassage) et l'activité à la ferme.
La Janais a assumer son activité avec brio. Dans les années 80 des Peugeots ont même étés assemblées sur ses lignes. Plus près de nous des 5008 ont vu le jour en Bretagne.
Pérenniser ce site historique (créé pour produire l'AMI 6 en 1962 ?) est avant tout une bonne nouvelle pour les Bretons. Ce système d'entraide entre sites, permet l'agilité et contribue au sentiment d'appartenance à l'Entreprise (l'identité), que le "top management" a eu tendance à enterrer trop vite ces dernières années...