Alors que le coronavirus gagne du terrain, des questions se posent sur son éventuel impact concernant les usines et la production automobile. Maxime Picat, directeur de la Région Europe pour le Groupe PSA, ne semble pas inquiet et précise que tout est fait pour que les usines européennes de PSA, qui tournent toutes à quasi plein régime, puissent continuer à le faire malgré les défaillances de fournisseurs à l'image de MTA en Italie. Maxime Picat indique ainsi "Dans le cas de MTA, on parle d’un fournisseur de rang 2 qui approvisionne nos propres fournisseurs. Ces derniers disposent de stocks intermédiaires et nous avons la possibilité de trouver d’autres alternatives. Le cas est en cours de traitement. Mais pour l’heure, nos usines ne sont pas touchées par cette problématique."
De même, l'impact du coronavirus pourrait avoir un impact sur le marché automobile européen qui vient de connaître deux mois de baisse, en rattrapage de la hausse artificielle de Décembre. "La crise est en partie perceptible sur le marché européen qui a reculé de 6% en février, avec des reculs notables en Italie de 9% et surtout de 20% dans les régions les plus sinistrées de Lombardie et Vénétie. Pour l’heure, l’impact sur la demande est diffus. Nos commandes ont augmenté en février si l’on compare au même mois de l’année dernière. Nous sommes dans une bonne dynamique, et notre activité globale est bonne, même si la lecture du moment ne présage pas de l’avenir." déclare Maxime Picat qui reste confiant en l'avenir pour la situation du Groupe PSA.
Enfin, le sujet futur est la fusion annoncée avec le Groupe FCA qui sera effective d'ici 12 à 14 mois avec, à la clé, la création du quatrième constructeur automobile mondial avec des ventes avoisinant les huit millions de voitures par an. Avec cette fusion, c'est un portefeuille de 14 marques que le groupe devra gérer et se pose la question d'une possible concurrence entre différentes marques du Groupe. Là encore, Maxime Picat est particulièrement serein "Cette idée de cannibalisation nous a également été posée dans le cadre du rachat d’Opel. On constate aujourd’hui que les clients de la marque n’hésitent pas entre les véhicules Peugeot, Citroën ou Opel". Par ailleurs, il indique que les positionnements de Citroën et Peugeot évoluent positivement et que les marques en profitent puisque toutes les deux gagnent des parts de marché.
Je trouve un peu regrettable de reprendre in-extenso des propos du genre "usines qui tournent toutes a quasi plein régime."
Des usines comme Poissy, Ruesselsheim et dans une moindre mesure Mulhouse sont volontairement vidées au profit d'usines qui sont "ras la gueule ".
Je trouve très bien de soutenir une marque et un groupe mais il ne faudrait pas non plus oublier les mauvais côtés. Et c'est justement quand les groupes vont bien qu'il faut dire les choses déplaisantes.