Annoncée fin octobre, le projet de fusion va entrer dans une phase concrète avec la signature d'un « accord contraignant » qui les engagera jusqu'à la fin de l'opération.
Cet accord, dont l'objectif était de le signer avant la fin de l'année, devrait être annoncé dès demain, 18 Décembre. Les conseils de surveillance de PSA et de FCA se sont réunis ce jour pour étudier le projet d'accord et l'avaliser.
Actionnaire majeur du Groupe PSA, la famille Peugeot a réuni ses deux entités pour approuver, à l'unanimité, leur soutien au projet mené par Carlos Tavares. Ce soutien s'ajoute à celui donné dernièrement par les représentants des salariés européens ainsi que de celui de l'État, actionnaire majeur également, qui a approuvé le projet, rassuré par l'engagement de ne fermer aucune usine.
En soutenant ce projet de fusion, la famille Peugeot, actionnaire historique, accepte de diluer davantage son poids au capital pour assurer l'avenir du Groupe. Détenant aujourd'hui 12.23% des actions et 19.5% des droits de vote, la famille Peugeot, comme l'État et Dongfeng, devrait voir leur part du capital descendre à 6.1 voire 6.2% en abandonnant ses droits de vote double. Néanmoins, la famille Peugeot a d'ores et déjà accepté l'option de racheter 2.5% des actions du futur ensemble qu'elle devrait faire auprès d'un autre actionnaire majeur soit Dongfeng et l'État. Sachant que Dongfeng réfléchit à la suite à donner dans sa participation au capital de PSA, il se pourrait que la famille Peugeot rachète 2.5% des actions de Dongfeng. En rachetant cette participation, la famille Peugeot permet également aux actionnaires français de monter à 14.7% du capital du futur groupe uni et donc arriver au même "poids" que la famille Agnelli, actionnaire de référence de FCA, qui détiendra 14.5% du futur ensemble.
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