Avec des ventes de 3008 qui cartonnent et un moteur essence Puretech largement choisi par la clientèle, Peugeot a dû employer les grands moyens en augmentant nettement les importations de Chine. Le constructeur confirme que sur le premier semestre 2018, quelque 90 000 moteurs essence seront importés de Chine pour suivre la cadence.
Tout n'est pas morose pour PSA. Si la situation peut être qualifiée de semi-catastrophique en Chine (où les ventes sont passées de plus de 730 000 en 2014 à 380 000 unités en 2017), en Europe, PSA Group s'en sort bien. Le géant français s'appuie sur la bonne dynamique du marché et sur une demande soutenue pour des modèles comme le Peugeot 3008, qui cartonne toujours autant.
Et face au déclin du diesel, les clients se tournent logiquement de plus en plus vers l'essence, au point que PSA n'arrive plus à suivre la cadence. La production des moteurs essence Puretech est saturée en Europe, et PSA confirme aujourd'hui devoir importer 90 000 blocs fabriqués en Chine dans le cadre de la joint-venture avec Dongfeng. Il s'agit spécifiquement du moteur 1.2 turbo.
Ces chiffres ne concernent que la première moitiée de l'année, ce qui signifie que PSA devrait largement dépasser les 100 000 importations de moteurs cette année en Europe, contre "seulement" 53 000 l'an dernier. Rappelons en effet que PSA a commencé ces importations en juillet dernier.
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