En 2014, Citroën se séparait de DS pour que cette dernière devienne la marque premium du Groupe PSA. Cette annonce a eu un impact difficile pour Citroën qui a dû se renouveler, se réinventer pour retrouver des forces sur le marché européen. Ce renouvellement a été engagé avec Linda Jackson, Arnaud Belloni et Alexandre Malval avec succès puisque la marque a connu plusieurs années de croissance sur le marché européen pour se retrouver, aujourd'hui, avec une gamme cohérente qui propose des produits adaptés aux demandes des consommateurs avec une identité propre à la marque.
Au cours d'une récente interview, Vincent Cobée qui a pris la succession de Linda Jackson, déclare "On vient de passer cinq ans à renouveler une grande partie de la gamme, à remettre en ordre de marche notre activité de marketing et de commerce, à restructurer et clarifier notre marque. Résultat : nos ventes ont progressé en Europe de l’Ouest. Et maintenant qu’on est arrivé dans un état de santé financière et de dynamique commerciale forte, on se permet de passer à une étape 2.0 de la remise en marche de la marque en créant des produits plus différenciant, plus forts, plus Citroën.". Ainsi, la nouvelle C4 qui peut marquer une rupture par rapport aux Citroën actuellement sur le marché, marque, en réalité, une nouvelle étape du renouvellement de la marque. "La C4 est un exemple. La silhouette est innovante, surprenante, forte et qui ne se complait pas dans les codes d’un segment. Ce n’est pas une berline de segment C comme on peut l’attendre, ce n’est pas un SUV très clairement, c’est un mélange des avantages des deux mondes, ça offre une motorisation électrique sur une silhouette commune. Nous sommes revenus à une puissance de la marque telle qu’elle le mérite. Nous avons à la fois le courage, la confiance et la possibilité de lancer cette espèce de vague 2.0 qui a commencé avec Ami, qui s’est poursuivi avec C4 et nous continuerons l’année prochaine." affirme ainsi le patron de la marque qui promet un Citroën plus affirmé, plus audacieux, plus Citroën finalement.
Cette année 2020 fut marquée par l'électrification en masse de Citroën qui a lancé pas moins de six modèles dont, notamment, AMI, la nouvelle solution de mobilité urbaine, un vrai pari en passe de devenir payant. Mais l'autre innovation, de taille, reste la proposition d'une C4 100% électrique alors que ce segment fait le choix de l'hybride rechargeable. Vincent Cobée affirme que ce choix est une preuve d'originalité de Citroën et n'est pas à prendre à la légère, ainsi il indique que "le marché va bouger vers des solutions électrifiées. Le débat est où se trouve la ligne de crête entre le 100 % électrique et les solutions hybrides ou hybrides rechargeables. Si on regarde le marché, cette ligne de crête se trouve aux SUV de segment B à peu près. Donc on essaie d’être en avance de cette vague, en se disant qu'une berline compacte de segment C c’est possible d’ailleurs en voilà un exemple". Pour cette nouvelle C4, les attentes sont fortes puisque cette dernière devra répondre à trois engagements "Tout d’abord, c’est de revenir en force sur un segment où on n’a pas été en termes d’offre ou de cœur de marché depuis quelques années. Deuxièmement, porter haut et fort la santé de Citroën sur l’identité de design et aussi notre conviction de l’électrification du parc. Enfin, il y a clairement des ambitions qualitatives fortes : attractivité de la marque, compétitivité au cœur des segments, nouvelle identité de style, nouveau 2.0 en confort et une anticipation des destinations futures en termes d’électrification. Il est évident que notre attente est de permettre de supporter et de développer encore la croissance de notre part de marché en Europe (5 % actuellement). Il est évident qu’un véhicule aussi compétitif dans le segment C, qui est le plus gros segment européen, nous permettra d’accompagner cette croissance."
Ainsi, cette nouvelle Citroën C4 marque le début d'une nouvelle ère pour Citroën et sera suivie, dans quelques mois, par une nouvelle berline de segment D avec laquelle Citroën va porter plus loin encore les valeurs d'audace, de confort et de style affirmé. Vincent Cobée indique, à cet effet, que "Citroën a l’intention de lancer une grande berline l’année prochaine. Le détail sera communiqué ultérieurement mais l’ambition est toujours dans cette logique de remise sur pied, de dynamisation de la marque. On s’est mis en compétitivité, on s’est présenté sur les segments du B-SUV, du C-SUV, on revient en force sur le segment du C-berline. Donc maintenant, nous allons monter dans le segment D parce que la marque Citroën ne se définit pas par des segments ou des prix, mais par des attitudes de client à travers toute la gamme de prix. Cette capacité d’innovation de concept que Citroën possède, nous allons l’apporter dans le segment D l’année prochaine."
Oui, Citrofan. Tant qu’il n’y aura pas une production d’hydrogène vert, ça n’a qu’un intérêt limité. Par contre le gros avantage du H2, c’est que sa capacité à être stocké facilement se marie à merveille avec la production d’électricité solaire et éolienne qui est par définition intermittente. L’Europe (Allemagne) entame ses premiers pourparlers pour créer une filière avec l’Australie et certains pays africains. C’est secteur en pleine ébullition. L’autre avantage du H2 par rapport aux batteries est d’ordre géopolitique : cette technologie est moins dépendante des importations chinoises (matières premières et batteries). Rappelons que par le passé la Chine a déjà coupé le robinet des terres rares au Japon ... qui entre temps travaille d’arrache pied pour trouver des substituts.
c'est le serpent qui se mort la queue, le processus de production de l'hydrogène pose pour l'instant problème puisqu'il est à la fois polluant et coûteux. À ce jour, 96% de l'hydrogène est produit à partir d'énergie fossile (pétrole, gaz naturel et charbon) deplus produire l'hydrogène par electrolise demande aussi une production électrique propre et reste extrémement énergivore sans parler de la fabrication des reservoirs qui doirent resister à 700 atmosphères qui est elle aussi trés énergivore
Pour la même distance parcourue avec l’hydrogène, on consomme 3 fois (ou 2,5 fois) plus d’énergie qu’avec l’électricité directement.
Pour moi la vrai solution reste à trouver !
De toute façon l'état récupérera de l'argent sous forme de taxes avec l'électricité comme le fait déjà l'Australie
Pour être honnête, je pense, personnellement, que l'hydrogène est la solution d'avenir. Cela permettra la recharge en quelques minutes comme l'essence et à l'état de récupérer des taxes comme l'essence également. Mais pas avant 15 ans
L'élèctrisation de tous les futurs modèles, ok pour la planète mais comment allons nous faire pour recharcher nos véhicules dans 5 voir 10 ans sans nucléaire ??? Je pense que l'hydrogène est une autre alternative. Comme 50/50