Présentée en 2020, la Citroën C4 débutera l’année 2025 avec une version considérablement rafraîchie adoptant une toute nouvelle face avant et une face arrière modernisée. Surtout, la berline compacte aux chevrons réduit sa gamme de motorisation en abandonnant le diesel et mise sur l’électrification.
Une offre électrifiée agrandie
Les normes CAFE qui vont entrer en vigueur en début d’année vont, inévitablement, rabattre les cartes sur le marché automobile en poussant davantage encore les moteurs électriques et les offres hybrides afin de permettre aux constructeurs de respecter le seuil des 81 grammes extrêmement difficile à atteindre. Pour cela, les marques devront avoir un mix de vente comprenant environ 25% de moteurs électriques, c’est dire si la marque est haute compte tenu d’un marché actuellement bloqué à 17%.
Pour la C4, Citroën a donc revu la gamme des motorisations disponibles en mettant fin aux moteurs diesel pour ne proposer que des offres hybrides, en deux puissances (100 et 136) et deux électriques (136 et 156 chevaux), le moteur 1.2 turbo de 130 chevaux est toujours proposé mais en version d’appel uniquement, de surcroît fortement malussé (898€ en 2025).
Si les offres électriques sur la C4 se montrent convaincantes, avec la meilleure autonomie des voitures bâties sur la plateforme CMP pour la C4, les versions hybrides sont sans conteste des versions extrêmement abouties qui disposent de beaucoup de qualités.
Une offre hybride parfaitement adaptée
Basées sur le moteur essence 1.2 Turbo, les Citroën C4 hybrides se dotent d’une nouvelle boîte automatique à 6 rapports dans laquelle un moteur électrique de 21 chevaux en pic permet les relances en ville et d’une petite batterie de 0.42 kWh qui se recharge très rapidement.
Cela a un double avantage :
Il permet de réduire la consommation en ville avec une baisse jusqu’à 45% avec un peu plus de 4 litres aux 100 contre près de 8 avec le moteur 1.2 Turbo de 130 chevaux.
Il permet également de réduire les émissions de CO² et d’éviter tout malus puisque les C4 hybrides sont homologués à 106 grammes et donc échappent à tout malus ce qui est remarquable puisque un Renault Arkana MHEV 130 équivalent est homologué à 130 grammes et a donc un malus important.
Avec un malus de 0 quand il se monte à près de 900€ sur les versions thermiques, la C4 hybride prend assez rapidement l’avantage sur sa soeur thermique puisque l’écart entre les deux est de 2 000€ seulement, réduit à 1 100€ après le malus et rapidement effacé avec les gains de consommation engendrés. Ce, d’autant plus, que la C4 hybride 136, se montre plus performante que la C4 essence équivalente avec 1 à 2 secondes de mieux sur tous les indicateurs.
En conclusion, plus performante, plus efficiente, moins gourmande, pas beaucoup plus chère avec un écart vite rentabilisé, la Citroën C4 hybride a de sérieux atouts à faire valoir pour ceux dont l’autonomie est une question au quotidien. Elle sera prochainement à l’essai sur Passionnément Citroën dans sa version restylé afin de voir ce qu’apporte le restylage en dehors des modifications de style. Quoiqu’il en soit, bien que les versions électriques soient pertinentes et remarquablement efficientes, les moteurs hybrides de C4 devraient assurément être les plus convaincants à l’usage.
Acquisition récente d'un ds3 hybride. Une merveille. De nombreux temps de roulage en électrique.
Hâte de lire l'essai de la C4-2025, une voiture très alléchante !
J'ai toujours trouvé que le choix d'une hybridation aboutie était le mode de motorisation le plus pertinent pour ceux dont le choix du 100% électrique rebute ou qui ne peuvent pas (ou ne veulent pas) assumer (ou se permettre) de payer l'écart considérable de l'hybride rechargeable. L'offre technique de Stellantis n'est pas un hybride classique comme chez Toyota ou Honda par exemple, mais s'en rapproche, tant en terme "d'économie à la pompe" que d'agrément général. Une amie vient de faire le choix de cette C4 pour remplacer son C4 Picasso, alors même qu'elle avait pensé sauter le pas de l'électrique. Raison invoquée qui peut se comprendre: Habitant dans la région parisienne, et devant se rendre régulièrement sur Marseille, elle n…