L’Union Européenne est engagée dans la transition énergétique et ses conséquences sur l’automobile sont importantes dont la plus célèbre : l’interdiction de vendre des voitures à moteurs thermiques en 2035. Cependant, plus que cette échéance encore lointaine, les normes dites CAFE seront bien plus contraignantes dès 2025 mais ce défi peut être une opportunité immense pour Citroën.
Une norme connue depuis 2018
Depuis 2021, les ventes de voitures neuves sont soumises à des quotas d’émission à ne pas dépasser sous peine de fortes amendes. Ces normes étaient fixées à 95 grammes de CO² en moyenne, une norme que quasiment tous les constructeurs ont réussi à tenir évitant ainsi le paiement de lourdes amendes.
Mais, dès 2025, ces normes CAFE passent à 81 grammes de CO² ce qui représente une étape énorme qui va nécessiter de vendre environ 25% de voitures électriques pour parvenir à respecter les quotas. Et, en cas de non-respect, les amendes seront élevées puisqu’elles s’élèvent à 95€ par gramme supplémentaire et par voiture vendue ce qui, pour certains, pourrait s’élever à des montants énormes, Dacia notamment.
Voilà pourquoi ces amendes font l’objet, depuis quelques mois, d’un lobbying intense de la part de l’ACEA (présidée par le patron du groupe Renault) qui milite pour un report de deux ans alors même que le seuil des 81 grammes appliqué en 2025 est connu de tous depuis 2018 ! Les constructeurs ont donc eu sept ans pour se préparer à cette échéance mais, quand certains vendent l’électrique ou Renault la nostalgie à prix d’or, Citroën a travaillé et rend l’automobile électrique accessible à tous.
Une réelle opportunité pour Citroën
Ainsi donc, dès 2025, il faudra vendre 25% de voitures électriques pour parvenir à respecter les normes CAFE et donc éviter de payer des amendes. Pour cela, pas de miracle : le prix est un élément moteur d’autant que les aides à l’achat vont nettement diminuer.
Les Français sont demandeurs puisque 43% d’entre eux souhaitent passer à une voiture électrifiée mais 39% ne souhaitent pas mettre plus de 20 000€ dans leur voiture.
C’est là que les choix faits par Citroën sont pertinents : avec une ë-C3 facturée dès 23 300€ sans compromis sur les équipements, l’habitabilité, l’autonomie ou le confort, la marque propose une voiture polyvalente unique sur le segment.
Citroën propose également une gamme complète de voitures électrifiées notamment sa gamme hybride qui atteint des émissions remarquables, 106 grammes pour une C4 par exemple quand un Renault Arkana est à 130 ! La marque propose donc une gamme qui répond parfaitement aux besoins des Français avec des tarifs accessibles tout en répondant aux demandes des entreprises qui ont, elles aussi, la nécessité de réduire leurs émissions et qui trouveront, dans la gamme Citroën, de quoi avoir des voitures performantes, confortables avec des émissions contenues sans aucun malus.
Ces normes CAFE 2025 sont donc une vraie opportunité pour Citroën de faire des affaires puisqu’elle n’aura pas à limiter les ventes de voitures thermiques, ce qui ne sera pas le cas de la concurrence. Ainsi, pour reprendre l’exemple de Dacia, la marque roumaine sera forcée de réduire le volume de ses ventes en thermiques pour répondre aux quotas 2025 sachant qu’elle pourrait payer une amende supérieure au milliard d’€ étant donné qu’elle dépasse largement les quotas fixés. Citroën a donc de réelles opportunités pour conquérir de nouveaux clients sans craindre le respect des normes CAFE, sa gamme étant une des moins émettrices et la plus accessible.
En conclusion, 2025 sera assurément une année difficile où il va falloir drastiquement augmenter les ventes de voitures électriques à environ 25% soit 8 points de plus qu’actuellement. Pour cela, avec les C3 et C3 Aircross, la marque dispose d’armes redoutables pour convaincre les clients de passer au tout électrique. La C3 est la seule berline polyvalente à rester sous les 20 000€ et le C3 Aircross le seul SUV urbain électrique sous les 25 000€, bonus déduit. Si 2025 représente donc un défi immense pour nombre de constructeurs, elle représente également une opportunité unique pour Citroën de conquérir de nouveaux clients.
Tous les constructeurs rationnalisent leurs gammes pour éviter ces sanctions sévères. Cela se traduit pas la disparition de modèles trop pénalisants. Voilà pourquoi, Citroën a de nouveau retiré de son offre, le Berlingo diesel au profit de sa version électrique.
A quand une C1 électrique, j'aimerais une petite voiture électrique pour mes déplacements locaux à la campagne, il faut malheureusement aller chercher chez Renault pour trouver une telle auto.