Alors que la situation semblait s'améliorer avec de nouvelles équipes de production prévues dans différentes usines du groupe Stellantis, la situation semble se bloquer aujourd'hui avec de multiples arrêts dans différentes usines d'Europe.
Ainsi, l'usine de Vigo est à l'arrêt complet à partir de ce lundi 7 pour au moins une semaine avec un retour à la production prévu le 14 mars prochain. Les deux lignes de production sont ainsi à l'arrêt total pour une semaine donc au moins même si une possible production ce weekend reste possible.
De même, l'usine de Rennes est, elle aussi, à l'arrêt pendant une semaine. A compter d'aujourd'hui, les 2 400 salariés de l'usine rennaise seront au chômage partiel avec un arrêt complet de production. Alors qu'une deuxième équipe était entré en production mi-février, signe que la situation s'améliorait, un brusque retournement de situation a mis l'usine en chômage partiel dès le 21 février avant ce nouvel arrêt à partir d'aujourd'hui.
Enfin, l'usine de Mulhouse, a également cessé la production mais elle décale également de trois semaines l'entrée en production de l'équipe de nuit puisque l'usine est en incapacité de former les salariés de cette équipe. Initialement prévue fin mars, l'entrée en production de l'équipe de nuit ne se fera que le 19 avril mais la direction de l'usine indique que le processus d'embauche des 850 salariés de cette équipe est maintenu en coopération avec les agences interim locales. La pénurie de composants a contraint l'usine de Mulhouse à multiplié les arrêts récents avec, en conséquences, une perte de 3 500 voitures produites en quelques semaines à peine.
La pénurie de composants électroniques fait donc encore des ravages après une brève éclaircie en début d'année qui a permis à certaines usines, notamment celle de Madrid, de battre des records de production. La guerre en Ukraine ne va pas arranger les choses avec des composants électroniques qui seront encore plus rares. 2022 qui était partie pour être une meilleure année que 2021 semble, finalement, s'annoncer moins bonne.
La logique voudrait que tous les micro-processeurs destinés à l'usine de Kaluga reviennent à l'ouest.
Mais, ceci CT n'en parle pas.
Et "dans le temps " le Patron rêvait de tout fabriquer lui même . . .
Ces coups de boutoir dans la production, sont à même de casser le moral des troupes.
Dans une interview récente, en marge de la présentation du plan stratégique du Groupe, Carlos Tavarès, n'a pas hésité à dire aux journalistes, qu'il soupçonnait certains équipementiers de rang 1, d'entretenir la pénurie. C'est vrai qu'en période de crise, il existe des perdants, mais aussi quelques gagnants. L'Homme ne se refait pas!
Il est plus sur temps que l Europe voir stelantis reprenne les choses en main.Elon Musk à compris très vite qu'il fallait d affranchir rapidement des sous traitants...