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Photo du rédacteurJérémy

Les ludospaces : une alternative aux SUV ?


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En dépit du succès des SUV, les dérivés familiaux des fourgonnettes utilitaires font toujours plus d’adeptes. Même chez ceux qui n’ont pas d’enfants. Pratiques, habitables, ils gagnent en technologie, en confort et même en esthétique.

Le SUV continue de caracoler sur le marché automobile (32% des immatriculations françaises en 2017 contre 28% en 2016) éreintant les monospaces (8% contre 12% sur les mêmes périodes), mais pas les ludospaces qui poursuivent leur progression : +22% sur les quatre dernières années pour ces voitures familiales directement dérivées des fourgonnettes. Le concept d’origine : une voiture simple, à grand coffre et aux nombreux rangements, économique aussi puisqu'héritière d’une grande majorité de pièces des utilitaires. L’idée convainc de plus en plus de constructeurs puisque l’on dénombre plus d’une douzaine de modèles, Nissan Evalia ou Dacia Dokker parmi les plus récents. Le segment commence à bien peser dans les statistiques : il s'en est venu de l’ordre de 750 000 l’an dernier en Europe dont 135 000 Caddy Volkswagen leader sur le Vieux Continent quand les marques françaises captent 90% de leur marché national. 

Le Citroën Berlingo, avec 10 443 ventes l'année dernière, prend 24,5% du marché français. Il est vrai que c’est Citroën qui a inventé le segment en 1996, avec le Berlingo très vite suivi par le Partner de Peugeot et le Kangoo de Renault. La success story se poursuit, mais s’en est aujourd’hui bien fini du surnom affectueux de "bétaillère" affecté à leur ludospace par leurs propriétaires. Il rivalise désormais en équipement, en dynamique et en prestation avec les gammes véhicules particuliers. "40% des Caddy sont commandés avec une boîte DSG et 8% en version 4x4, souligne Antoine Weil, directeur marketing Volkswagen Véhicules Utilitaires, les niveaux d’équipement rejoignent ceux de nos VP, du système de navigation au régulateur de vitesse ou au freinage d’urgence".

Le nouveau Berlingo peut ainsi intégrer - de série ou en option - une vingtaine d’aides ou d’assistances avancées à la conduite, de l’affichage tête haute à la caméra de recul avec vision 180° permettant de visualiser en live l’hypothétique mouvement d’un piéton, ou un dispositif de stabilisation d’une remorque. Montée en gamme aussi avec l’adoption possible d’une boîte auto EAT à 8 rapports avec la motorisation Diesel 130 ch (+1700 euros). Douce et efficace, très réactive en reprise, elle apporte un vrai agrément de conduite et sera disponible au printemps prochain en motorisation essence. Parallèlement, Citroën confirme sa clé d’entrée sur le marché : le confort. Pour avoir franchi la gamme quasi-complète des ralentisseurs de vitesse et nombre de ronds-points à son volant, nous pouvons dire que le Berlingo fait preuve d’une appréciable capacité d’absorption, sans mollesse, et de franchissement de courbes serrées, sans le balancement que l’on pourrait redouter d’un véhicule somme toute haut sur patte.

Les fondamentaux, eux, ne changent pas, ou en mieux, telle l’habitabilité. "C’est le premier critère d’achat pour 41% de ceux qui acquièrent notre ludospace" , explique Nicolas Judenne, chef du projet K9 chez PSA qui chapeaute les nouveaux Berlingo, Rifter (Peugeot) et Combo (Opel). Le coffre gagne ainsi 100 litres (775 l), auquel on accède toujours par la très pratique lunette arrière ouvrante, et la porte coulissante latérale a été élargie. Les trois sièges arrière sont désormais escamotables pour dégager un plan de charge quasiment plat qui se prolonge à l’avant par le repliement du dossier du siège passager avant. Résultat : la possibilité de transporter un armoire à monter ou un kayak de 2,70 m de long, dans le double esprit usage familial/loisir sportif visé par les nouveaux ludospaces. Le recours aux matériaux pratiques à défaut d’être valorisants est totalement assumé, tels que les plastiques durs lavables d’un coup d’éponge et peu rayables, et pas de "moussés", plus flatteurs, que leurs reliefs rendent moins facilement nettoyables et plus fragiles. Mais l’effort d’animation design, intégrant les signatures visuelles du chevron (inserts colorés des bumpers, double ligne de calandre…), repositionne bien le nouveau Berlingo au cœur de la gamme des VP Citroën. Il est proposé à partir de 21 550 euros (en version PureTech 110 essence et Blue HDI 75 gazole).

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