Citroën avait terminé l'année 2020 avec de très bons résultats qui laissaient augurer une année 2021 pleine de promesse en raison du lancement de la nouvelle génération de Citroën C4. A ceci près que la pénurie de composants électroniques a fortement perturbé la production et chamboulé le marché.
L'année n'a donc pas été facile, mais Citroën peut regarder 2021 et dire « mission accomplie ». Les ventes de la marque ont représenté 6,9% du marché total (voitures + véhicules utilitaires) en 2021. Des facteurs tels que la crise des semi-conducteurs, la tendance à une plus grande numérisation et électrification ou l'émergence de nouvelles variants comme Omicron n'ont pas empêché la marque de revalider sa première position sur le marché espagnol des véhicules utilitaires, avec 22 800 immatriculations et une part de 15 %. De même, Citroën a gagné des positions sur le marché disputé des voitures particulières, clôturant l'année avec une pénétration de 5,5 %, soit 0,3 point de plus que l'an dernier.
Citroën a réussi à placer six de ses modèles sur le podium dans leurs catégories respectives. Si le Citroën Ami, le Citroën C4 et le Citroën Berlingo mènent respectivement les classements des quadricycles électriques, des berlines du segment C et des véhicules utilitaires, le Citroën C3 est deuxième du segment B tandis que le Citroën Jumpy est troisième de sa catégorie. Enfin, la Citroën ë-C4 se classe en troisième position parmi les voitures électriques du segment C.
Précisément, l'électrification est l'un des grands axes stratégiques de Citroën pour assurer sa dynamique de croissance dans les années à venir, avec un engagement ferme, le déploiement d'une expérience client marquée par la transparence, la capacité d'écoute et la confiance et la vocation innovante qui ont toujours défini Citroën dans le développement de nouveaux concepts de mobilité.
Du "Made in Spain" au "Made in ë-Spain"
Présente en Espagne depuis plus de 60 ans, Citroën est considéré comme une marque automobile espagnole. Plus de 12,7 millions de véhicules sont sortis de ses chaînes de production espagnoles depuis la fabrication du premier fourgon Citroën 2 CV à Vigo, en 1958. Actuellement, Citroën est la seule marque qui assemble ses voitures dans trois usines différentes en Espagne : au fil des ans, Madrid et Saragosse ont été ajoutées à l'usine de Vigo, renforçant l'engagement de la marque envers le "Made in Spain". Pas moins de 8 modèles stratégiques pour Citroën, appartenant à des segments très divers tels que les véhicules utilitaires, les SUV, les berlines ou encore les monospaces, sont produits en Espagne. Trois d'entre eux, la Citroën C4 (Madrid), la Citroën Grand C4 SpaceTourer (Vigo) et la Citroën C3 Aircross le sont en exclusivité mondiale.
Ces dernières années, cet engagement envers l'industrie espagnole s'est ajouté à la stratégie d'électrification de la marque pour éclairer un nouveau concept : "Made in ë-Spain". Citroën fabrique déjà deux modèles 100% électriques en Espagne : la Citroën ë-C4 et la Citroën ë-Berlingo, en plus de sa version professionnelle ë-Berlingo Van. Une technologie qui gagne en importance tant dans le secteur commercial qu'industriel. La ë-C4 représente déjà 20% de la production de la Citroën C4 dans le centre de Madrid et 5% de ses immatriculations en Espagne.
ë-électrification selon Citroën
Le marché des véhicules électrifiés fait des étincelles en Espagne. Si les voitures 100% électriques ont vu leurs immatriculations croître de 48% en 2021, les ventes d'hybrides rechargeables ont augmenté de 147%. Deux chiffres sans précédent compte tenu de la situation du marché et qui expriment une tendance qui va au-delà des immatriculations. Ces derniers temps, tout semble tourner autour de l'électrification : plans d'aide comme Moves III, débats sur la fiscalité, implantation de zones à faibles émissions dans les centres urbains...
Citroën est prêt pour la transition énergétique. Son objectif est que 10 % de ses ventes en 2022 correspondent à des versions électriques ou hybrides rechargeables. Un chiffre en ligne avec sa stratégie d'électrification, qui prévoit d'avoir, au minimum, une alternative électrifiée dans 80% de ses modèles en 2023 pour atteindre l'ensemble de la gamme en 2025. Un objectif déjà atteint, en 2021, dans son offre de véhicules utilitaires.
L'Europe a déjà basculé vers le Tout Electrique, et de manière générale, tous les pays occidentaux. Le débat sur le véhicule électrique, est donc officiellement, clos!
Il n'empêche, le chemin vers cet objectif, me semble fort ambitieux. J'explique.
Les freins majeurs, restent pour moi, le financement et la réalisation des infrastructures, sans oublier, le prix d'achat inflationniste, de ces véhicules, et confirmé par les constructeurs. Aujourd'hui en France, par exemple, l'acquisition d'un véhicule électrique, est soutenue par des primes, maintes fois amenées à disparaître, mais finalement, prorogées. Malgré ces aides, le niveau des ventes, tourne en moyenne autour de 10%. Dans des pays où ces accompagnements financiers, sont supprimés (ex: Italie), les ventes décrochent.
Je ne m'attarde pas sur les…