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Photo du rédacteurJérémy

L'usine PSA de Sochaux entame sa révolution


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Fonctionnant à plein régime, la « Peuge » va être métamorphosée durant ces cinq prochaines années. Cinquante hectares seront libérés dans la vallée du Doubs.

Sochaux, le berceau de Peugeot va changer de visage. « On commence à déplacer le ferrage à la rentrée. On a déjà fait le trou pour le futur emboutissage et l'ancien bâtiment de la direction doit être détruit d'ici à la fin de l'année », se félicite Stéphane Dubs, le nouveau patron de l'usine PSA de Sochaux, dans le Doubs. L'homme doit métamorphoser en cinq ans ce site historique tout en assurant une cadence infernale : c'est la « Peuge » qui produit le SUV Peugeot 3008, le carton du moment. Résultat, Sochaux devrait afficher 500.000 véhicules au compteur cette année, un niveau atteint seulement trois fois dans les années 1970... « On n'a pas beaucoup de dimanches tranquilles », sourit l'intéressé.

Une fois les travaux achevés, il n'y aura plus qu'une ligne d'assemblage, au lieu de deux, et la surface couverte sera divisée par deux. Adieu les 210 hectares, les 55 bâtiments, les 30 kilomètres de routes et de voies ferrées, ou les quatre kilomètres de convoyeurs. « Aujourd'hui, Sochaux est un mastodonte capable de produire 800.000 véhicules par an, un site pas adapté et moins compétitif que les autres. C'est le poids de l'histoire », explique Stéphane Dubs, qui entend faire de son usine la référence en France et en Allemagne pour « garantir sa pérennité ».

L'idée est de parvenir, d'ici à 2024, à une seule ligne de 400.000 unités, à même de faire preuve d'une grande flexibilité. A terme, il devrait être ainsi possible de fabriquer six silhouettes différentes sur place (des SUV de catégorie C), de monter des systèmes d'aide à la conduite et des moteurs hybrides sur plusieurs véhicules. PSA a d'ailleurs misé 33 millions pour s'offrir une presse chinoise polyvalente et rapide - le premier permis de construire depuis vingt ans sur le site. « Sochaux, c'est un paquebot qui doit apprendre à réagir comme une Formule 1 », soutient Stéphane Dubs.


Seule la peinture ne bouge pas

L'enveloppe des travaux a été fixée à 200 millions - moins si possible. Seul l'atelier de peinture ne bouge pas. En tout, cinquante hectares seront libérés, ce qui doit permettre de sérieuses économies de chauffage, d'impôts et d'entretien. Et des gains en productivité et en qualité. « On avait 830 mètres entre le point de déchargement des camions et le point de consommation, on va passer à 130 mètres ».

En attendant, les services administratifs sont déjà passés en open space, et des petits chariots filoguidés parcourent déjà quelques allées. Le « full kitting » (les pièces viennent aux opérateurs et non l'inverse) est en place depuis l'arrivée de la 3008, il y a deux ans. Tout comme les salariés des prestataires ISS, qui confectionnent ces kits de pièces à l'attention des opérateurs, et les employés de Geodis qui habillent les capots et qui préparent les consoles.


En ce moment, le site abrite un peu plus de 8.000 salariés (dont 2.000 ingénieurs), auxquels s'ajoutent 2.200 intérimaires (dont 200 sont en CDI en agence). Tout ce petit monde fonctionne en quatre équipes, sept jours sur sept, et fabrique en 24 heures 860 compactes 308, 919 SUV 3008 et 350 Opel Grandland X. « C'est compliqué pour trouver du temps pour les travaux », pointe Stéphane Dubs, qui a tout de même trouvé un créneau. Du samedi 23 heures au dimanche 19 heures.

Source :

https://www.lesechos.fr/monde/europe/0301948379739-psa-retrecit-son-berceau-de-sochaux-2196918.php

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