Voici le premier épisode de ma semaine en Citroën C4 Cactus. Les conditions météo ne permettent pas de faire une présentation vidéo. Toutefois, voici mon compte rendu après 250 kilomètres à son volant.
Citroën m'a donc confié à l'essai la nouvelle berline C4 Cactus en version 1.2 PureTech 130 ch et boîte manuelle 6 vitesses en finition Shine.
Très pressé de monter à bord et d'enfin testé ces fameuses nouvelles suspensions, c'est un autre élément qui me fait le premier effet Waouh : les sièges ! Quel moelleux ! Quelle douceur ! Citroën est clairement la marque du bien être automobile. Passé ce premier effet, moteur et action ;-)
Première remarque : le moteur ne tremble pas, ne vibre pas. Alors que sur le C3 Aircross et la C3, le moteur vibrait beaucoup (caractéristiques des 3 cylindres), dans cette nouvelle C4 Cactus est bien les vibrations sont complètement atténuées, c'est vraiment très agréable. C'est donc avec douceur que la Cactus s'élance et où on peut constater les premiers effets de la nouvelle suspension. Elle se situe entre la C4 (déjà très confortable mais qui remonte parfois brutalement les saignées) et la C5 qui efface les petites saignées et ondule avec ouaté sur les grandes bosses. La nouvelle suspension filtre bien mieux les petites saignées que la C4 sans pour autant les effacer et reproduit sur les grandes bosses le ouaté classique de Citroën. On est totalement transporté dans un univers de confort, de bien être et tout cela rend la conduite très plaisante.
En ville, la légère Cactus n'a aucun mal à se faufiler dans la circulation. Le moteur, puissant et onctueux, permet de bien s'élancer et la compacité de la voiture en ferait presque une reine de la ville. Seul petit bémol : la boîte accroche un peu lors du passage du 2ème rapport.
Ayant peu conduit en ville, c'est surtout sur autoroute que je peux vous faire un bon compte rendu. Et là : quel plaisir...La C4 Cactus n'a aucun mal pour atteindre les 130 km/h les maintenir peu importe le dénivelé de la route. Les côtes sont absorbées sans un quelconque ralentissement. C'est sur autoroute que le deuxième effet Waouh intervient. En effet, la suspension sans être aussi efficace que l'hydraulique permet un confort de roulement tout simplement remarquable. Les petites saignées sont très bien filtrées, les ondulations sont effacés avec douceur, c'est juste impressionnant d'offrir un tel confort avec de simples suspensions non pilotées. Voyager en Cactus donne l'impression d'être transporté dans une bulle de bien être où tous les aléas de la circulation sont, si non effacés, en tout cas très atténués.
Après 250 kilomètres avalés à bonne vitesse et près de 3 heures de route, je suis sorti de cette C4 Cactus comme si je venais de m'y installer. Aucune fatigue. Aucun mal de dos. Vraiment, cette C4 Cactus m'épate.
Pour autant, tout n'est pas parfait dans cette Cactus. Plusieurs deux choses m'ont dérangé :
- Le pare brise est petit. Cela m'a particulièrement frappé après être sorti de ma C4. J'avais peur que cela gêne la visibilité mais, au final, elle est bonne même si un pare brise remontant plus haut aurait été plus appréciable. Certainement une conséquence de l'installation de l'airbag passager sur le toit.
- Je vais pester sur le bouton start and stop que je trouve implanté trop bas et trop loin. C'est certainement une habitude à prendre.
Enfin, le point consommation : 5.9l de moyenne sur ces 250 kilomètres à comparer aux 5l de ma C4 HDi 90, je trouve que c'est un très bon résultat.
Demain, épisode 2, la nouvelle C4 Cactus affronte la ville.
Comments