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Photo du rédacteurJérémy

Essai Citroën Berlingo 100 HDi



Associable au plaisant duo BlueHDi 130/boîte automatique EAT8, le nouveau Citroën Berlingo frise alors les 30 000 € en prix de base. Un tarif intimidant pour un ludospace, qui invite à opter pour une version plus abordable... Mais ce Berlingo BlueHDi 100 BVM5 suffit-il à la tâche ?

Le nouveau Berlingo a beau recevoir la signature lumineuse des dernières Citroën, la plate-forme EMP2 des meilleures berlines PSA, un écran tactile de 8’’ ou un affichage tête-haute même refusé au C4 Space Tourer, il reste, aux yeux du public, un modèle rationnel d’abord dérivé d’un utilitaire : profil cubique, portes coulissantes, et version VU aussi disponible au catalogue.

Le premier essai du Berlingo -et ceux de ses cousins Peugeot Rifter et Opel Combo- nous a certes prouvé qu’il était plus proche d’un confortable monospace que d’une camionnette garnie de moquettes (dotation moderne, confort moelleux), mais cette montée en gamme a aussi inspiré ses prix, en hausse par rapport à la génération précédente : entre 850 € et 1 400 € de surcoût suivant les finitions.



Equipements et prix Berlingo BlueHDi 100

Avec son puissant diesel de 130 ch, le Berlingo réclame 26 450 € minimum. Cette version BlueHDi 100 permet d’économiser 1 750 € à finition égale, voire 3 350 € en prix d’appel grâce à la finition de base Berlingo Live à 23 100 €.

Mieux vaut toutefois opter pour le Berlingo Feel à 24 700 €, qui ajoute de série des équipements idéals en utilisation familiale : siège arrière indépendants, siège avant droit repliable, tablettes aviation, rangements supplémentaires (au plafond et sous le plancher arrière). Et un moderne écran tactile de 8 pouces compatible Apple CarPlay et Android Auto.

Le Berlingo Shine à 26 700 €, lui, renforce sa technologie (GPS intégré, affichage tête-haute) comme son discours familial : lunette arrière ouvrante indépendamment et fameux Modutop, un toit vitré souligné d’une capucine translucide, accessible depuis l’avant, le centre… mais pas le fond du wagon, l’option 7 places supprimant d’office cet équipement.



Au volant du Berlingo BlueHDi 100

Capable d’embarquer sept passagers (ou 2,1 m3 d’objets en configuration deux places !), le Berlingo BlueHDi 100 dépasse déjà les 1 400 kg à vide et pointe à 1,84 m de haut. Ses 100 ch (102 ch exactement) peuvent donc sembler modestes… même si les premiers kilomètres rassurent quant à la vivacité de l’engin : accélérations très correctes sur les premiers rapports, relances suffisantes dans le flot de la circulation, aucun besoin de rétrograder pour conserver son allure dans les longues rampes d’autoroute.

Seule obligation, pour jouir de performances honnêtes ? Maintenir le moteur au-delà de 2 000 tr/min, sous peine de devoir patienter plusieurs secondes, pied au plancher, pour ré-atteindre la valeur de couple maximale (250 Nm, annoncés à 1 750 tr/min). L’étagement des rapports est heureusement bien étudié, mais si cette boîte « 5 » répète ses défauts habituels : commande aux débattements longs, niveau sonore plus élevé sur autoroute que les modèles à six rapports.

Heureusement, le Berlingo répète aussi les qualités dynamiques de ses cousins Peugeot et Opel. La suspension génère un excellent conforten ville comme sur route, la direction mêle douceur et précision, le freinage mordant et la belle stabilité en virages raréfient les frayeurs sur route sinueuse.

Liés à l’option Grip Control à 400 € (antipatinage à quatre modes boue, sable, neige, ou off), les pneus Michelin Cross Climate dégradent un peu l’adhérence sur le bitume, mais se montrent tout de même plus efficaces que les anciens pneus M + S, franchement « limites » sur chaussée humide. De quoi renforcer encore la polyvalence d’un Berlingo toujours imbattable en matière d’aspects pratiques !



Concurrence Citroën Berlingo BlueHDi 100

Dans le segment des ludospaces, nous pourrions évoquer les Fiat Doblo, Renault Kangoo ou Volkswagen Caddy, mais leur conception datée les pénalise en matière d’équipements, de confort ou d’insonorisation face au nouveau Berlingo. Les vrais rivaux se résument donc à ses propres cousins, aux prestations identiques mais aux positionnements différents.

Le Peugeot Rifter est ainsi surélevé de 3 cm, présente une ligne plus homogène et dispose du poste de conduite à petit volant cher à la marque. Il est aussi 1 150 € plus cher en moyenne, alors que sa dotation de série n’est pas supérieure : clim’ automatique en plus mais sièges arrière individuels en moins en niveau 2 (Active), clef mains-libres et jantes 17’’ en plus mais toit panoramique Modutop et affichage tête-haute en moins en niveau 3 (GT Line).

A l’inverse, l’Opel Combo Life se place 1 350 € moins cher que le Berlingo, mais présente une dotation moindre : ni écran tactile 8’’ ni sièges arrière individuels ni pack Rangements en niveau 2 (Enjoy), ni navigation GPS ni affichage tête-haute en niveau 3 (Innovation). Dommage que le Berlingo facture systématiquement ses jantes alliage en option…

Bilan de l’essai Berlingo M BlueHDi 100

Un peu creux à très bas régimes mais pas sous-motorisé, le Berlingo BlueHDi 100 est une bonne alternative à la version à essence PureTech 110 : aussi performant, pas trop bruyant, plus sobre lorsqu’il est sollicité (c’est-à-dire souvent…), il s’affiche seulement 1 150 € plus cher, un surcoût moindre que celui habituellement observé entre les versions essence et diesel. Après, pour qui roule souvent en charge, en version à sept places (+ 600 €) voire en version rallongée XL (+ 1 000 €), le BlueHDi 130, facturé 1 750 € de plus, demeurera plus recommandable : 30 chevaux et 50 Nm de couple supplémentaires, pour une consommation identique !


Source :

https://www.largus.fr/actualite-automobile/essai-citroen-berlingo-m-2018-notre-avis-sur-le-15-bluehdi-100-9395399.html

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