Sur un marché marqué par une grave crise et qui affiche un niveau de ventes faibles, DS automobiles parvient à en tirer profit en plaçant régulièrement le DS7 Crossback en tête des ventes du segment premium suivi de près par son petit frère, le DS3 Crossback, qui est très souvent dans le Top5 des ventes premium en Argentine.
Ainsi, alors que le marché argentine augmente de 45% par rapport à 2020, DS voit ses ventes s'envoler de près de 135% avec un total de 298 unités sur les cinq premiers mois de l'année, pas très loin d'Audi (438 unités), BMW (326 unités) mais devant Lexus (142 unités). DS compte se développer davantage sur le marché argentin, à mesure que celui-ci se remet de ses difficultés, et mise, pour se faire, sur sa gamme de véhicules électrifiées qui devrait connaître trois nouveaux modèles cette année.
En effet, DS va soutenir les ventes du DS 7 Crossback en lui ajoutant son dérivé hybride rechargeable avec la puissance la plus élevée soit 300 chevaux délivré par un moteur essence de 200 chevaux auxquels deux moteurs électriques de 109 chevaux sont associés. Disposant d'une autonomie 100% électrique de 58 kilomètres, le DS 7 Crossback E-Tense va permettre à DS de lutter contre la concurrence et ainsi continuer à porter la croissance de la marque.
Cette croissance sera également soutenue par l'arrivée de nouveaux modèles. Ainsi, DS va lancer, dès cette année, sur le marché argentin les dernières DS 9 ainsi que DS 4, cette dernière étant chargé de faire du volume permettant à la jeune marque de luxe française d'égaliser voire de dépasser les marques premium allemands ce qui serait une belle performance.
Aux côtés des DS 4, DS 7 et DS 9 en version hybride rechargeable, DS automobiles envisage également d'importer le DS 3 Crossback dans sa version 100% électrique qui permettrait également de soutenir les ventes de la marque et capitaliser sur les succès de DS en Formula E soulignant son engagement de proposer d'ici 2025, toute sa gamme en motorisation électrifiée soit hybride rechargeable soit électrique.
En observant cette trilogie, je me dis que DS a réussi la cohérence de son style actuel.
Mais la suite sera plus intéressante, car DS devient plus mâture, plus sûre d'elle. En témoigne l'identité assumée de DS4, qui fait mouche, et se distingue des canons stylistiques initiés par le trio germain ABM ou la promesse de la version commerciale de ASL, légitimement ambitieuse.
Mais DS7 CB cultive déjà son propre style. Lorsqu'on en croise un sur la route, il captive le regard, et se distingue. Pour peu, qu'il soit de couleur noir mat, il a tout d'un avion de chasse furtif, d'un véhicule pouvant figurer dans un film d'anticipation.
Pour DS3 CB, certains esprits grincheux l'associe à un échec. Pourtant,…
la balance des déséquilibres sociaux veut que partout où la pauvreté croit en volume, le nombre de gens fortunés augmente - DS Automobiles ne doit pas avoir honte d'en tirer profit en Argentine, au Brésil, en Colombie, en Iran, au Maroc . . .