DS a la lourde tâche de représenter le haut de gamme automobile français ce qui est, en soi, une vraie gageure compte tenu de l'avance des véhicules allemands sur l'image de marque dans le haut de gamme. Mais cette gageure se combine avec de grosses difficultés en Chine qui rendent la vie de DS particulièrement difficile.
Mais DS compte sur son nouvel étendard pour combler une partie de son retard. Après les mois de retard liés à la fin de la coentreprise avec Changan, DS est enfin prêt à lancer la DS 9 sur les marchés et cela commence par les essais presse, qui sont réalisés actuellement en Chine et très bientôt en Europe. Retour sur ces premiers essais de la DS 9 dans sa version Rivoli, soit le milieu de gamme, facturée 299 990 yuans soit 38 300€.
Si globalement le style extérieur répond à ce que l'on attend d'une berline de haut de gamme, c'est l'intérieur de DS9 qui surprend le plus avec le cuir Nappa, les sièges bracelet de montre, les coutures point perle, les habillages guillochés ou encore la montre BRM. Et si la DS 9 assume sa différence, les journalistes notent que la facilité d'utilisation et l'ergonomie générale aurait mérité plus de soin pointant notamment le temps à trouver la bonne fonction. De même, les médias notent la faiblesse de la commande vocale tout comme le système de navigation. Bref, à part un design innovant, l'intérieur de DS 9 ne marque pas beaucoup de points.
Au volant, les médias auto indiquent que la conduite de DS 9 est facile, la direction se montre souple et précise , la gestion des freins et accélérateurs est douce. C'est sur le confort que la DS 9 semble décevoir les journalistes qui notent que, dans cette version non équipée de la suspension active avec caméra, la voiture n'offre pas d'effet tapis magique attendu. De même, malgré le fait que DS 9 soit équipées de vitres avant et arrière feuilletées, elle se montre insuffisamment silencieuse, le moteur se faisant entendre lors de fortes accélérations. Globalement, pour cette gamme de prix, les journalistes pensent que DS 9 n'est pas assez compétitive.
C'est à bord de la version haut de gamme que DS 9 montre tout son talent. Dès l'ouverture de la porte, l'odeur du cuir Nappa envahit les narines. L'intérieur envahit de cuir est incontestablement luxueux avec une qualité de cuir qui est mise en avant en indiquant que cette qualité là se retrouve sur des modèles bien plus chères que DS 9. La conduite est également différente grâce à la suspension active qui gomme les aspérités de la route et produit cet effet tapis volant combinant à merveille confort et dynamisme. Le problème de DS 9 est, qu'à plus de 300 000 yuans, ces qualités sont attendues et elle ne se démarque pas assez de la concurrence à l'exception de la très bonne qualité des cuirs. De plus, la DS 9 reste mue par un moteur pas suffisamment noble ce qui fait dire aux médias autos que les consommateurs chinois ne veulent pas d'une voiture de luxe animée par un moteur de petite cylindrée.
La cible de clientèle de DS 9 est donc réduite, elle va viser principalement les personnes qui apprécient le confort de l'intérieur sans se soucier des performances du moteur ou de sa noblesse mais ce genre de clientèle est une minorité. Et sur cette gamme de prix, la DS 9 ne se différencie pas assez des autres et n'apporte pas vraiment d'avantages incroyables pour prendre le dessus d'une concurrence féroce.
En conclusion, les médias auto chinois ne semblent pas emballés par la DS9, non pas qu'elle manque de qualités, loin de là, ils font le louange de son habitacle notamment sur les finitions supérieures, mais son absence de moteurs nobles font craindre des ventes réduites pour cette DS 9. Sur le plan des performances et de la noblesse mécanique, à cette gamme de prix, en Chine, ces éléments semblent encore important pour les consommateurs chinois, c'est le principal défaut de DS 9.
DS9 est une voiture respectable de son environnement grâce à ses moteurs nobles qui délivrent la puissance nécessaire pour rouler sur toutes les routes du monde en toute sérénité; ajoutons à cela le confort 5* à l'intérieur
Mettre des petits moteurs dans des grosses voitures est la maladie congénitale des constructeurs français lorsqu'ils s'attaquent au haut de gamme, et ce depuis.....une éternité.
C'est l'une des causes de l'échec du haut de gamme français, et l'une des plus importantes, même si ce n'est pas la seule. Le mariage (génialement complémentaire) de Citroen de Maserati, pensé dès la fin des années 60 par Pierre Bercot, aurait pu donner à notre prestige automobile un tout autre destin. On sait ce qu'en ont fait les brillants stratèges de la Maison Peugeot.....
Aujourd'hui il est sans doute trop tard, et même si les moteurs nobles ne se vendent plus qu'au compte goutte chez BMW ou Merco, leur ombre portée fait toujours la…
La futur sera sur un des nouveaux châssis électrique dont a parlé récemment M Tavares, avec un moteur et une battetie maison Stellantis, avec une autonomie de 800 km. Oui cela fait réver.
Dans une concession européenne, placée à côté de C5 X de 225 CV hybride, la pauvre DS9 equipèe du même groupe à du mouron à ce faire.
En Chine DS et Citroën ne sont pas assemblés par les mêmes groupes industriels et les mêmes réseaux de vente. Elle a peut être une chance 🤞.
...Et si la suspension active assistée d'une caméra était de série sur hybrid 225 et en option sur les autres "petites" motorisation de C5X ?
c'est vrai que le luxe pour les grands enfants, c'est le nombre de bourrins et la grosseur des tuyaux d'échappement!