Il y a quelques semaines, le 5 novembre pour être exact, j’ai pu revoir cette très attendue DS 9, à Lausanne, lors de la présentation à la presse suisse-romande. Normes sanitaires strictes obligent, le Brand Manager DS Automobiles Suisse finit son tour de Suisse pour présenter DS 9 aux journalistes (et à certains clients potentiels) en petit comité. Cela m’a permis de pouvoir à nouveau approcher DS 9 de très près sans avoir à subir la frénésie que l’on peut subir dans le cadre d’un salon automobile, et surtout assister à une analyse fort intéressante d’un designer lausannois, étranger au monde automobile.
Ce dernier nous explique que la voiture est belle, car ses proportions reposent sur le nombre d’or. Passionnant mais malheureusement impossible à vous retranscrire ici… Cependant son enthousiasme faisait plaisir à voir. Au risque de décevoir les haters qui sévissent sur certains forums et qui critiquent la voiture sans l’avoir vue ni sans même s’y être assis, force est de constater que DS 9 a une réelle présence et qu’elle ne ressemble en rien à une autre proposition du Groupe… Elle en impose et exprime une classe certaine avec son avant assez large « mordant » la route. Bien qu’elle utilise certains gimmicks de DS 7 Crossback, elle a une personnalité propre et chapeaute magnifiquement la gamme DS Automobiles. Présentée dans une finition Performance Line avec une robe parée du nouveau bleu spécifiquement développé pour elle, DS 9 impressionne.
Elle est fluide, bien campée sur ses roues, propose une multitude de détails sur lesquels on ne peut que s’arrêter et donne envie de voyager loin et longtemps à son bord. Le sabre sur le capot capte le regard alors que la calandre à impression 3D mérite à elle seule de s’y arrêter quelques minutes tellement elle est travaillée, et tellement, suivant l’angle duquel nous l’observons, elle donne l’impression d’être mouvante. Les feux de position implémentés dans le haut de la vitre arrière (rappel des clignotants de son ainée) attirent notre attention et nous poussent vers les places arrières. Impossible à voir quand on observe la voiture de derrière (normes obligent), notre regard est happé dès que nous approchons la voiture sur les cotés. On les voit même en se plaçant au niveau des rétroviseurs avant… J’apprécie aussi particulièrement les virgules de chrome sur les ailes arrières qui a nouveau me rappellent la DS originelle… Sur tous les modèles (avec ou sans toit ouvrant) le toit sera noir, avec un petit renfoncement du plus bel effet stylistique. Le feu stop quant à lui occupe presque toute la largeur de la lunette arrière. Les finitions annoncées sont Performance Line, Rivoli et Opéra. Aucune version d’entrée de gamme n’est prévue, ni aucune volonté d’ouvrir la gamme vers le bas, renforçant la volonté de la marque d’être Premium. Les motorisations annoncées pour la Suisse sont 225cv essence, 225cv et 250cv E-tense et 4x4 E-tense 360 cv permettront de satisfaire tous les clients futurs.
Glissons-nous à l’avant. Le conducteur de DS 7 Crossback ne sera pas dépaysé, bien que dans les détails des différences apparaissent. Les porte-gobelets entre les deux sièges se ferment avec un volet recouvert d’alcantara, les aérateurs centraux sont placés juste sous la coiffe de la planche de bord alors que les aérateurs latéraux sont rectangulaires et placés en tout en hauteur. La forme de la planche de bord face au passager rappelle celles des voiture des années 30 en ce sens qu’elle est très verticale. Vraiment surprenant et au final très plaisant. Bien qu’en présence d’un prototype fait à la main, DS 9 apparait comme ayant un niveau de finition encore supérieur à ce dont nous a habitué la marque. La finition Opéra avec son habitacle entièrement recouvert de cuir nappa, ses sièges arrière chauffants, massants et ventilés (première mondiale à ce niveau de gamme) séparés par un accoudoir magnifique regroupant les commandes des sièges, son siège avant passager pouvant s’avancer avec une commande accessible depuis les places arrières (tiens, ça me rappelle une autre très belle berline, la C6…) devrait pousser encore plus loin la définition du luxe à la française, fer de lance de la marque DS Automobiles. En résumé, une voiture de très bon niveau tenant très facilement la comparaison avec des constructeurs implantés dans le premium depuis bien plus longtemps, telle est l’impression que nous laisse DS 9 et tels sont les premiers retours des journalistes et des potentiels clients helvètes présents.
Merci à F.Tournier pour son ressenti à la découverte de DS 9
Justement la finition des soi-disant premium a l'usage, on peut en parler. Je dois avouer n'avoir eu aucun probleme majeur sur deux Classe C successives, par contre les bugs électroniques et les blocs optiques qui deviennent opaques sur ma Volvo S60, et les plastiques qui deviennent collants sur ma Jaguar XF, sincerement DS n'aura aucun mal a faire mieux. Quant a la fiabilité mécanique des Anglaises en général, elle se situe en général au fond de la classe... (fuite de liquide de boite, joint de culasse donnant des signes de faiblesse lorsque je l'ai vendue)
Par contre un des vrais criteres sera la tenue du cuir, matériau "vivant", dans le temps. La, rien a redire sur aucune des marques citées,…
...au fait j'ai oublié de vous mentionner que j'ai eu des Citroën en son temps et récemment nous avons acheté une Space Tourr ( qui ne ressemble pas à un 5008 type corbillard) 7places pour notre résidence secondaire toujours bien remplie...Merci pour le confort, l'espace et l'étonnant 3 cylindre. Bravo
Je dois mal m'exprimer. À ce Mondieur Agnel je réponds " seul le résultat compte" S'il n'est pas trop jeune, il se rappellera des déclarations d'une victoire assurée sur Jaguar et autre made in Germany a chaque lancement d'un haut de gamme ( entendons d'abord sur la notion du luxe et du haut de gamme).grâce à la DS, SM et toutes les autres. Et??..
Donc soyons humbles, c' est la seule façon de gagner avec du concret.l'électrique nous donne une nouvelle chance, ne nous gàchons pas cette superbe opportunité.
Au fait, j'ai eu 44 voitures à ce jour dont plusieurs vrais haut de gamme, je peux donc donner mon avis.
That's the end
Il est vrai que nous sommes nos premiers ennemis !
Nous sommes les champions pour critiquer nos productions, ce qui sidère toujours nos voisins étrangers.
J'adore également le bruit un V6, d'un V8 et serait ravi que DS en propose mais je pense que ce débat est dépassé pour plusieurs raisons :
Le malus qui frappe les véhicules polluant ruinerait immédiatement les ventes
L'avenir, qu'on le veuille ou non mais il est imposé, est aux voitures électrifiées et, sur ce point, cela rebattra les cartes. Il suffit de voir comment Angela Merkel se débat pour ne pas trop massacrer les moteurs thermiques pour comprendre que la suprématie allemande sur ce domaine est menacé. Et, nul doute, que Stellantis saura proposer des moteurs électriques puissants
Pour ce qui est de la Chine, c'est un tout autre problème dont on ne sait pas vraiment les tenants et…