Le magazine Automobile Magazine permet à trois de ses lecteurs d'effectuer un test longue durée du nouveau SUV Citroën, le C5 Aircross.
En effet, pendant un mois, ces trois lecteurs testeront le C5 Aircross et rendront compte de leurs expériences et impressions. Lors de la remise des clés, ils ont eu l'occasion de se rendre sur le circuit de Mortefontaine afin de tester le confort du nouveau porte drapeau de la marque.
Nids de poules au format œufs d’Autruches, pavés saillants façon « Paris-Roubaix », routes en « tôle ondulée » taillées pour un char Leclerc, quelques ralentisseurs et dos d’âne par-ci, un tunnel de bruit par-là… Bienvenus sur les pistes « confort » du circuit de Mortefontaine, cet antre ultra sécurisé près de Chantilly où les constructeurs automobiles peaufinent en secret la mise au point de leurs prototypes. C'est à un vrai parcours du combattant que les trois lecteurs, Fabien, Lionel et Michel, se sont livrés.
Douceur et progressivité
Chocs, fortes compressions ou détentes, roues qui rebondissent et dribblent en permanence… Sur ces pistes défoncées, faites pour mettre à mal les suspensions, les sièges, le mobilier, la rigidité de caisse, les vibrations, le niveau sonore bref, tout ce qui compose le confort d’une voiture, le C5 Aircross a livré un véritable combat de boxe avec la route. Mais grâce, entre autres, à ses innovants amortisseurs à butées hydrauliques progressives pour lesquels Citroën a déposé 20 brevets, le SUV encaisse les coups dignement, comme un boxeur doté de bons « abdos ». Même sur les revêtements les plus cassants, ses suspensions absorbent et filtrent les « déformations » avec une remarquable progressivité, sans percussion, en préservant une assiette quasi constante, donnant ainsi aux passagers cette sensation de tapis volant.
Nos mesures effectuées avec un accéléromètre triaxial posé sur le siège avant passager confirment ce ressenti : les « graphs » affichés sont presque semblables à ceux d’un « encéphalogramme … plat », même sans pic notable lorsque le Citroën C5 Aircross augmente son allure. Pourtant, cet outil UTAC – organisme de certification automobile – enregistre tous les « g » horizontaux, verticaux et latéraux, autrement dit les forces subies par le passager.
Une qualité de roulement plutôt rare comme le souligne Fabien du haut de ses 1,97 m : « Vu mon grand gabarit, je m’attendais à être bringuebalé dans tous les sens, à me cogner la tête un peu partout. Et bien là pas du tout, je me sens au contraire très bien maintenu et pas oppressé à bord de ce C5 Aircross ». Misant tout sur le confort et le bien être pour créer sa différence, le grand SUV Citroën ne fait donc ici que confirmer ce que nos essayeurs ont déjà souligné lors de leurs nombreux essais : ce C5 Aircross est très doué pour prendre soin de nos lombaires.
Le sens de l’accueil
Un talent qu’il doit aussi à ses sièges Advanced Comfort, qui sont eux aussi innovants avec leur mousse bi-densité plus ferme en profondeur afin d’assurer un bon soutien et plus souple en surface pour garantir un accueil optimal. « Déjà très confortables à l’arrière, les beaux sièges matelassés sont encore plus moelleux à l’avant » souligne d’ailleurs Lionel qui note aussi « une sensation très qualitative » à bord du SUV Citroën. Reste que ce sens de l’accueil poussé, le C5 Aircross le doit aussi à son bel espace à bord, son vaste coffre, sa modularité digne d’un monospace (trois sièges arrière indépendants, de même taille et coulissants) mais aussi à son ambiance sonore digne des meilleurs SUV premium.
Notre protocole de mesures certifié ISO 9001 révèle même un record au sonomètre pour cette catégorie SUV : seulement 62 db à 90 km/h ! « C’est une voiture très douce, très silencieuse, au confort global étonnant » souligne Michel qui retrouve bien à bord de ce C5 Aircross, tout ce qu’il attend d’une vraie Citroën. Comme Fabien et Lionel, il nous livrera son verdict définitif après un mois d’utilisation dans sa vie quotidienne…
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