Lancé en 2014, le C4 Cactus n’a subi qu’un restylage en octobre. Ce fut le premier et peut-être le dernier pour ce modèle qui ne devrait pas avoir de descendant. En attendant, il faut profiter de cette Citroen simple et homogène, surtout lorsqu’elle est équipée du performant 1.2 PureTech de 110 ch et de la boîte automatique EAT6.
Assagie dehors lors de son restylage, la C4 Cactus a aussi bénéficié de gros changements à bord. Désormais, le réglage du volant en profondeur permet de trouver une position de conduite plus acceptable à défaut d’être parfaite. Les vitres avant épaissies et l’ajout d’insonorisants minimisent les bruits d’air. Le lève-vitre conducteur et le freinage en ville deviennent automatiques, et parallèlement, la C4 Cactus se dote de la lecture des panneaux de signalisation ou encore de l’aide au maintien dans la file. Une montée en gamme afin de séduire les acheteurs de C4 classique, dont la production a cessé.
Nouveaux amortisseurs Mais la grosse nouveauté concerne les amortisseurs, désormais équipés de butées hydrauliques : celles-ci procurent un confort inhabituel dans la catégorie, sans que cette souplesse “extrême” ne nuise au comportement routier. Certes, sur un coup de volant brutal (simulant un évitement), l’antidérapage ESP agit fortement pour maintenir la stabilité. Cependant, hormis ce cas extrême, l’efficacité de son châssis reste bonne, même si on regrette une consistance de direction trop fluctuante pour être agréable et informative.
Boîte perfectible
Autre bémol, en ville, la douceur générale est parfois perturbée sur cette 1.2 PureTech essence 110 ch EAT6 par des à-coups générés par la boîte automatique lors des rétrogradages et au redémarrage du Stop & Start. C’est mieux sur route, où la transmission tarde désormais moins qu’avant à passer ses rapports supérieurs en conduite calme. Mais elle refuse toujours d’enclencher la 6e avant 100 km/h (114 km/h auparavant), alors que le petit 3-cylindres de 1 199 cm3, riche en couple dès les plus bas régimes, le supporterait aisément. Le tout n’est toutefois pas défavorable à la consommation moyenne.
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