En 2019, Citroën annonçait son grand retour sur le marché indien, avec la ferme intention de capitaliser sur la croissance spectaculaire de ce marché colossal, destiné à figurer parmi les cinq plus importants à court terme. Cette annonce s’est concrétisée par la commercialisation des modèles C3 et C3 Aircross, bientôt rejoints par le Basalt, marquant ainsi la conclusion du premier cycle de développement de la marque en Inde. Bien que les chiffres de vente aient été modestes, Citroën reste résolument ambitieuse et vise à faire de l’Inde l'un de ses principaux marchés dans les cinq prochaines années, devenant même le second marché pour Thierry Koskas.
Lors de sa visite en Inde, le nouveau directeur de la marque a profité de l'occasion pour annoncer quelques perspectives concernant les volumes de vente. Soulignant que l'Inde est un marché en pleine expansion, susceptible de devenir rapidement le troisième marché automobile mondial, Thierry Koskas a déclaré : « L'Inde pourrait devenir le deuxième plus grand marché pour Citroën dans les cinq prochaines années ». Il a ajouté : « Notre marché principal reste évidemment notre pays d'origine, la France, où nous écoulons 200 000 voitures par an. Ensuite, viennent d'autres pays européens. Cependant, je suis convaincu que l'Inde possède un potentiel considérable pour devenir le deuxième marché majeur pour Citroën, d'ici cinq ans ».
Si Citroën atteint cet objectif, l'Inde pourrait surpasser l'Italie, actuellement le deuxième marché le plus important de la marque, avec environ 100 000 unités vendues chaque année. Bien que Thierry Koskas n'ait pas précisé d'objectif de volume spécifique, sa déclaration suggère que pour que l'Inde devienne le deuxième marché de Citroën, la marque devra réaliser des ventes dépassant les 100 000 unités par an. Interrogé sur les raisons de cette ambition, Thierry Koskas a répondu : « Parce que c'est un marché immense, le troisième plus grand au monde. Deuxièmement, nous avons le potentiel de nous développer et de devenir l'une des grandes marques du marché ».
Citroën, dernière marque européenne à pénétrer le marché indien, a toujours adopté une approche prudente, consciente des défis à relever dans un environnement où la rentabilité est cruciale. La marque a reconnu ses erreurs, notamment des produits initiaux présentant des lacunes en termes d'équipement, combinées à un réseau de distribution limité, entraînant des ventes inférieures aux attentes. Thierry Koskas est bien conscient de ces défis et a lancé une série d'améliorations depuis le début de l'année, visant à aligner les produits sur les attentes des consommateurs. La commercialisation d'une boîte automatique et de dispositifs de sécurité renforcés dès le mois de juillet prochain en est un exemple concret. Après une première visite en Inde il y a 18 ans, Koskas est surpris par la rapidité avec laquelle le marché indien a évolué, soulignant des attentes clients désormais plus élevées qu'en Europe en termes de fonctionnalités. Il insiste sur l'importance de répondre à ces besoins croissants en fonctionnalités, promettant l'ajout prochain de nouvelles caractéristiques aux véhicules.
Citroën reconnaît également la nécessité de renforcer sa notoriété de marque en Inde. Thierry Koskas souligne que malgré un bon bouche-à-oreille, la marque manque de visibilité auprès du grand public. Il annonce des initiatives concrètes pour développer la marque et prévoit d'investir massivement dans ce domaine, notamment en désignant un ambassadeur pour représenter la marque.
En outre, Citroën Inde envisage d'étendre son réseau de distribution en ouvrant de nouvelles salles d'exposition et points de vente dans les villes de niveau 2 et 3. L'objectif est de porter le nombre de points de contact à plus de 200 cette année, élargissant ainsi la portée de la marque sur le marché indien.
Thierry Koskas souligne l'importance stratégique de l'Inde pour Citroën et annonce une stratégie stable axée sur la croissance de la marque. Citroën prévoit de lancer un nouveau modèle chaque année, d'étendre son réseau de distribution et de renforcer ses efforts de promotion, notamment à la télévision et dans les médias.
En conclusion, la première incursion de Citroën en Inde a rencontré des difficultés, avec des ventes bien en deçà des attentes. Cependant, l'arrivée de Thierry Koskas marque un tournant, avec une vision ambitieuse visant à faire de Citroën une marque incontournable en Inde, grâce à des produits compétitifs et une stratégie de développement solide. En tirant parti du potentiel du marché indien, qui est appelé à devenir le troisième marché automobile mondial, la marque se positionne pour une croissance significative, avec pour impératif de gagner en crédibilité, une leçon apprise après les défis initiaux de son lancement en 2019.
Pour parler clairement et honnêtement, le néerlandais Stellantis a intégré la décision débile des politiques européens d'arrêter la production de thermique et prospecte les marchés qui lui permettront de valoriser son savoir-faire en la matière, y compris en remettant au goût du jour les moteurs Fiat qu'on remplace chez nous par des puretech. Dans les années à venir, ce sont les machines et les emplois qui partiront vers ces destinations.
Pour la même raison, ils abandonnent le marché chinois car ils ne sont compétitifs sur l'électrique, les chinois ont bien compris les techniques de fabrication d'une carrosserie, d'une plate-forme et d'une suspension, un moteur thermique, c'est plus difficile, la preuve Renault et Stellantis pourtant expérimentés ont connu des déboires a…
Depuis sa nomination, Thierry Koskas a su redonner du sens à la marque, assurant vaillamment le relais de son prédécesseur, qui n'avait pas démérité en préparant la rampe de lancement de la marque, et s'être démené pour rendre plus qualitative notre prometteuse C3 européenne. Investir un nouveau marché, gigantesque qui plus est, ne se fait pas en un claquement de doigts, et avec force "Yakafokon". Pour mieux prendre le pouls Indien, prenons le point de vue du spécialiste local Gautam Sen, journaliste spécialisé en automobile, et très influent. Selon lui, les constructeurs européens sont à la marge (vs les japonais et coréens) parce que la plupart d'entre eux essaient d'adapter en Inde, les voitures qu'ils ont développé pour l'Europe et…
J'aimerai tellement y croire, mais Citroën devient une marque résiduelle au niveau mondial, donc des ambitions mondiales quand on est absent d'Amérique du Nord, ridicule en Chine avec toute cette énergie déployée, le résultat sera identique en Inde ... Suzuki Maruti, Honda, Toyota, Tata et autres sont très bien implantés. Peugeot s'est déjà cassé les dents avec la 309 dans les années 90 et d'ailleurs quels sont les chiffres des Citroën vendues actuellement?
Ça rappelle le discours concernant la Chine, et quand ce monsieur parle du marché principal de Citroën, la France, et qu'ensuite il y a les autres pays européens, il semble oublié que,si il n'avait pas ces autres pays européens, ce serait encore pire que ce que les derniers chiffres démontre. À force de ce croire plus beau que l'on est....
Les commentaires indiens sur les vidéos YouTube des C3 et C3 Aircross locales pointent le degré insuffisant de sécurité et d’équipement. Les marques étrangères ont pénétrés les marchés européens de conquête par une sécurité accrue (Volvo, asiatiques via une durée de garantie plus longue). Quand on veut pénétrer un marché, il faut proposer, dans un premier temps en tout cas, plus que les marques locales …