
Interrogée sur la situation actuelle du marché, la PDG de Citroën, Linda Jackson, s'inquiète pour l'avenir du diesel. Elle estime en effet que les chiffres ne repartiront pas à la hausse si les ventes de véhicules d'entreprises suivent le même mouvement que les achats privés.
Comme nous vous le révélions la semaine passée, les ventes des motorisations diesel sont en chute libre en France, une tendance qui s'étend évidemment bien au-delà de nos frontières. Chez Citroën, 75% des ventes du C3 Aircross, lancé en Europe en octobre dernier, concernent des moteurs essence. "C'est le signe que les consommateurs optent désormais en large majorité pour l'essence", constate logiquement Linda Jackson.
Mais si les véhicules de flottes d'entreprises, déjà en difficulté, se tournent également vers l'essence, il sera difficile d'encore envisager un avenir pour le diesel", poursuit-elle. La situation est à la croisée des chemins selon la femme forte de la marque aux chevrons, qui estime que c'est "maintenant ou jamais" que le diesel pourra − ou non − reprendre du poil de la bête.
Contrairement à beaucoup de ses concurrents, on sait le Groupe PSA prudent au sujet du marché opposé, à savoir le tout électrique. Suivant la ligne, Jackson reste méfiante au moment d'évoquer ce marché.
"Je suis convaincue que l'électrique constitue une partie des solutions d'avenir, mais bon nombre de questions restent à résoudre. Par exemple, qui va créer et qui va financer les infrastructures permettant d'assurer le recyclage et l'approvisionnement des batteries en lithium-ion, pourtant indispensables si l'électrique se veut être une solution durable ?"
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