Vincent Cobée, Directeur Général de Citroën, a accordé une interviews au Brésil dans laquelle il revient sur la pandémie, le positionnement de Citroën tout en annonçant que la marque réservait un grand moment au Brésil.
Dans cette interview, Vincent Cobée revient sur la position de Citroën au Brésil, la marque ayant pour seul modèle le C4 Cactus depuis l'arrêt des C3 et Aircross. Il indique que Citroën a initié un plan qui consistait à élargir le réseau de concessionnaires, à offrir des services de haute qualité et à préparer le lancement de nouveaux produits.
Ce plan reposait sur une transformation basée sur le développement durable, la croissance pérenne ainsi que la satisfaction de la clientèle. Vincent Cobée précise que sa mise en œuvre était essentielle pour gagner en efficacité et préparer l'avenir. Ce plan va gagner une nouvelle phase pour Citroën qui fera, prochainement, une annonce très importante pour la marque au Brésil. Il s'agira de la présentation de CC21, la future C3, et qui représentera un nouveau départ pour la marque.
La création de Stellantis, fort de 14 marques, amène à bien différencier chacune d'entre elles pour éviter qu'elles ne se marchent sur les mêmes platebandes. Notamment Fiat et Citroën qui pourraient être sur les positions en Amérique Latine. Vincent Cobée signale sa confiance reconnaissant que 'Plus vous avez de marques, plus votre message doit être défini et fiable. C'est un chemin où Citroën a été fort et deviendra encore plus fort et plus cohérent" et soulignant que c'est un vrai savoir-faire au sein de PSA de savoir différencier des voitures alors qu'elles partagent énormément d'éléments.
Sur l'évolution de la gamme, Vincent Cobée indique, au cours de cette interview, qu'au cours des cinq dernières années, la marque a opéré un repositionnement important avec de nombreux nouveaux modèles et de nouveaux services. Si la dernière C4 adopte une conception mi-berline mi-SUV, c'est parce que la demande pour les SUV est forte et que la marque adapte son offre à cette réalité. La C4 se veut radicalement différente des berlines du segment C qui sont toutes très similaires avec une ligne basse, un style sportif. Avec une ligne typiquement berline mais les attributs d'un vrai SUV, Citroën offre le meilleur des deux mondes.
Précisant que la nouvelle C4 dispose d'une motorisation électrique couvrant 97% des besoins d'utilisation grâce à son autonomie de 350 km, Vincent Cobée indique également que la marque se tient prête à porter la production de la C4 électrique au cours de la vie de la voiture. Ce, grâce à une ligne de sous-assemblage dans l'usine de Madrid où sont préparés les châssis de la C4 électrique avant de rejoindre les châssis des versions thermiques sur une même ligne. Cette conception permet de faire varier le volume de production sans faire d'investissements majeurs. Il est ainsi possible de passer de 10% à 60% de C4 électriques en quelques semaines, cela permettra à la marque de coller à la demande sans prendre de retards conséquents.
Si Citroën se tient prêt à augmenter la cadence de production de la C4 électrique, c'est aussi parce que les gouvernements imposent ou imposeront des limitations à la vente de véhicules thermiques à l'horizon 2030. Le seuil moyen d'émission est fixé, en Europe, à 50 grammes par kilomètres d'ici 2030 ce qui signifie qu'il y aura encore de la place pour des motorisations thermiques probablement tous associés à une forme d'hybridation, qu'elle soit légère ou rechargeables. Quoi qu'il en soit, chaque nouvelle Citroën aura une version électrifiée dès sa sortie, la marque ajustant les besoins en fonction de la demande. Industriellement, la marque se tient prête à construire uniquement des modèles 100% électriques à l'horizon 2025.
Bien évidemment, le quidam qui dénigre l'électrique a toujours en exemple les nombreux longs voyages qu'il ne fera jamais chaque semaine, mais au mieux deux fois par an ;
Randonner autour de chez soi jusqu'à 200km, ç'est déjà pas le quotidien de tout le monde
et il y a partout une borne de 20kW.h pour recharger pendant la visite aux amis ou à la famille, ou la randonnée pédestre
les calèches ont été abandonnées après 50 ans d'évolution de l'automobile thermique,
en électrique, la moitié suffira : rendez-vous dans 15 ans!
Ce qui est certain, c'est que lorsque l'on a un "fil à la patte", on avance moins vite!
Le problème actuel, est pour moi, celui du réseau de distribution: Pas assez densifié, pas assez fiable, et de la tarification, complexe. Perso, me prendre la tête pour organiser mon voyage, ou patienter une heure, voire plusieurs, pour faire le plein de watts, ne correspond pas, à cette heure, à l'image de liberté que je me fais de la voiture.
Le magazine "Automobile Propre" vient de réaliser un test grandeur nature du Kia e-Niro 64 kWh sur un trajet Paris Lille (220km) et on dresse le bilan ..Voilà une information qui va en faire réfléchir plus d'un !
> Et après, on nous fait un bourrage de crâne avec l'écologie.
> Merveilleuse voiture électrique !
> Et ils ont fait le trajet de jour !
> Imagine le même trajet de nuit (donc avec les feux) en hiver (chauffage) avec précipitations (essuie-glaces) et on n'envisage même pas le dégivrage de la lunettearrière !
> Au bout de 100 bornes, tu pousses.Prévoir le groupe électrogène dans le coffre....
>
> Nos braves essayeurs sont partis de Paris avec un véhicule char…
C 'est pas demain que le Brésil va imposer les VE sur son territoire; ils ont du pétrole, du gaz, des cannes à sucre en Amazonie pour faire des agrocarburants ; et le pouvoir d'achat moyen des Brésiliens est bas ;