Citroën se montre plus agressive commercialement depuis quelques mois en offre avec une offensive qui fonctionne parfaitement puisque la marque a enregistré un nombre de commandes historiques sur les clients particuliers au mois de juin grâce, notamment, à la C3 disponible dès 99€/mois. La marque poursuit donc cette offensive avec le Berlingo qu'elle propose à un prix canon en électrique.
L'offensive commerciale de Citroën notamment sur la C4 électrique, disponible dès 199€/mois, a permis à la marque de voir les commandes de sa berline compacte électrique être multipliées par 4 à 5. La marque poursuit donc dans cette voie avec une offre sur le Berlingo électrique qu'elle propose au tarif exceptionnel de 219€/mois avec l'objectif, là aussi, que les commande suivent celles de sa petite sœur.
Concrètement, l'offre sur le ë-Berlingo concerne la version d'entrée de gamme, Live, avec un apport de 2 000€ et tous bonus déduit à savoir le bonus écologique de 7 000€ (sous certaines conditions) et la prime à la conversion de 2 500€. Le Citroën ë-Berlingo Live est doté de la motorisation électrique de 136 chevaux associé à la batterie de 50 kWh qui lui permet une autonomie maximale de 280 km. Cette offre, exceptionnelle, permet au Citroën Berlingo d'être très bien placé par rapport à ses rivales directes puisque tant le Peugeot e-Rifter que le Renault Kangoo e-tech sont très largement supérieurs en prix avec des loyers bien au-dessus des 300€/mois.
Ainsi, le Renault Kangoo e-tech, dans sa version équilibre, est vendu à partir de 340€/mois après un loyer de 5 000€ bonus écologique de 5 000€ déduit. De son côté, le Peugeot e-Rifter est vendu à partir de 320€/mois après un premier loyer de 3 400€ et la déduction du bonus de 7 000€. Le Citroën ë-Berlingo est donc, au minimum, 100€/mois moins cher que ses rivales ludospaces électriques françaises, signe de la combativité retrouvée de la marque qui transcrit sa volonté de rendre la mobilité électrique accessible à tous.
Avec cette offre exceptionnelle, le Citroën ë-Berlingo devrait donc voir ses commandes augmenter avec, à la clé, des ventes en hausse sur le second semestre lui permettant d'accentuer son avance sur ses deux homologues français et d'être le ludospace français le plus vendu en Europe. En effet, à fin mai, le Berlingo s'est vendu à 7 945 unités soit une hausse de 126% par rapport à 2022, il devance le Renault Kangoo (6 714 unités mais disponible en motorisation thermique également) et le Peugeot e-Rifter (5 566 unités + 17%). Le Citroën Berlingo n'est devancé que par le VW Caddy (14 450 unités, +13%) qui, lui, n'est vendu qu'en motorisation thermique.
Les ventes de eberlingo ne seraient pas le fait des versions professionnelles en particulier pour ceux qui sont installés en périphérie de villes à ZFE ?
J'ai dû mal à croire que les familles d'amateurs de ludospace véhicules de loisirs par excellence (concept remis au goût du jour par Citroën après la disparition du Rancho) s'orientent vers un véhicule à l'autonomie annoncée 280 km en WLTP ce qui ne correspondra qu'à 200 km sur nationales à 80 et au mieux 150 km sur autoroute et voies rapides en étant raisonnable et avec un vent favorable, un berlingo n'étant pas particulièrement aérodynamique.
Ou alors c'est réservé à ceux qui partent en vacances à moins de 100km de la maison...
Avec pratiquement…
La comparaison avec le Peugeot est sans appel: L'écart de prix est réel, puisque les conditions pour profiter de cette offre sont identiques. Et lors de son restylage, il est prévu de le faire bénéficier du mild hybrid de 136 cv, étrenné par le couple Peugeot 3008/5008, lequel viendra en aide aux ventes de sa version électrique. Le VW caddy hors de prix, nouvellement doté d'une version hybride, trouvera donc sur son chemin notre Berlingo, qui continuera d'en découdre.