Si, sur l'ensemble du marché européen, Citroën progresse moins vite que le marché global, la marque enregistre de belles performances dans certains pays qui méritent une attention dans la mesure où, justement, ces pays sont à gros potentiel pour Citroën.
Slovénie :
Dans un marché en baisse de 8.5% à 3 776 unités, les ventes de Citroën sont en hausse de 62.5% à 247 unités permettant à la marque d'être quatrième sur le marché slovène et, surtout, première marque de Stellantis. Cette bonne performance est due au Berlingo qui fait un chiffe exceptionnel en septembre avec 86 unités vendues et une hausse de 855.6% (!) ce qui lui permet de figurer en 6ème place des ventes générales.
Néanmoins, depuis le début de l'année, les ventes de Citroën sont en baisse de 24.8% sur le marché slovène, lui-même en baisse de 14.7% ce qui permet à Citroën se se classer en dixième position avec 4.1% de part de marché.
Grèce :
Le marché grec enregistre une hausse de 30.2% en septembre avec 8 606 unités. Citroën, pour sa part, affiche une hausse de 6.2% à 387 unités lui permettant de se classer dans le Top 10 des ventes avec une part de marché de 4.5%. La première vente de la marque est la C3 avec 227 unités qui se classe en septième position des ventes et troisième de son segment. Elle est suivie par le C3 Aircross avec 89 unités (+206.9%) et la C4 à 64 unités (+77.8%).
Portugal :
Le marché portugais affiche une hausse de 5.6% sur le mois de septembre avec 12 471 unités dans lequel Citroën affiche une hausse de 7.1% à 467 unités lui permettant de se classer à la douzième place du marché avec une part de marché de 3.7%. La meilleure vente de la marque est le C3 Aircross qui s'est vendu à 153 unités en hausse de 565.2%, il devance la C3 qui s'est vendue à 89 unités en baisse de 58.6%. Sur l'ensemble de l'année, le marché portugais est en hausse de 1.1% à 113 764 unités et Citroën fait mieux que le marché avec une hausse de 1.7% à 6 936 unités pour une part de marché de 6.1% ce qui lui permet de se classer à la sixième place du marché.
Mon petit tour régulier sur les réseaux sociaux étrangers, me fait dire, que les voitures françaises sont perçues, généralement, comme trop chères. Il est vrai, que nos marques tricolores souffrent d'un déficit d'image, surtout dans les pays à l'Est, où les constructeurs généralistes allemands, font florès. C'est pourquoi, cela conforte mon sentiment, que le positionnement de Citroën, de proposer des véhicules accessibles (et non, low cost), dans un futur proche, est pertinent. Mais, il faut que l'écart de prix, soit plus significatif qu'il ne l'est aujourd'hui. Le démonstrateur Oli est prometteur. Citroën s'est trouvé, et croit enfin, en son avenir.