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Photo du rédacteurJérémy

Citroën C4 : Les innovations méconnues qu'elle propose - l'Aérodynamisme


La Citroën C4 dans une teinte bleue

Déjà près de quatre ans que la Citroën C4 a été présentée par la marque, une troisième génération qui se veut audacieuse avec une posture unique sur le marché en mêlant les codes des berlines et des SUV.  Toutefois, hormis ce design disruptif et son confort, la Citroën C4 renferme un lot d’innovations malheureusement passées assez inaperçues alors même qu’elles représentent toute l’audace et l’innovation qui caractérise Citroën. Focus avec cette première partie sur l’aérodynamisme qui a été particulièrement soigné sur la C4. 


Une tradition Citroën

L’aérodynamisme a toujours été au cœur des automobiles de la marque qui se sont, toujours, caractérisées par une ligne sculptées par l’air.  De la CX à l’AX, de la SM à la Xm, toutes les Citroën ont un rapport avec l’aérodynamisme qui leur permet de proposer, à la fois une ligne singulière mais, surtout, de se montrer raisonnable en carburant.  La consommation des AX et BX diesel suffit à démontrer toute l’importance de l’aérodynamisme chez Citroën.  


C’est dans cette tradition que la troisième génération de C4 s’inscrit en proposant une ligne sculptée par l’air qui lui autorise des consommations très basses pour la catégorie.  Cette importance de l’aérodynamisme est dictée par la version 100% électrique qui parvient à maîtriser sa consommation et donc son autonomie grâce à cet aérodynamisme soigné. 

La Citroën C4, une berline aérodynamique à grandes roues

Une berline aérodynamique à grandes roues

Avec la C4, Citroën propose une voiture différente dans la catégorie des berlines compactes avec un concept unique de berline aérodynamique à grandes roues.  Ce choix de concept a été effectué par les clients lors des tests cliniques en amont du lancement comme le confirme Audrey Amar, chef de projet de la C4 à l’époque “ce concept s’est imposé en travaillant et en interrogeant beaucoup les clients qui ont adoré le concept de berline aérodynamique aux grandes roues. 

Le cahier des charges initial demandait juste de faire une berline compacte qui devait répondre aux attendus de ce segment. Et, au départ, nous avons travaillé sur des concepts très aérodynamiques parce que c’est aussi l’histoire de Citroën, nous avions fait des concepts très aérodynamiques, très bas, très effilés  mais qui ne fonctionnaient pas avec les grandes roues. Puis, un jour, il s’est passé quelque chose.  Nous avons fait un test avec un concept sur des roues de 640 mm et, exactement le même, sur des roues de 690 mm que l’on a surligné de noir pour souligner ce côté un peu surélevé. Et là, cela a été une évidence, une évidence qu’il fallait proposer ce concept en série.“


Pour compenser ces grandes roues, qui ne sont pas l’idéal en aérodynamisme, il a donc fallu que la marque travaille sur un grand nombre de domaines pour compenser cette perte.  C’est notamment le cas du soubassement qui est entièrement caréné, chose encore assez rare sur la catégorie et qui permet à la C4 de laisser filer l’air sans le retenir.  Mais la marque a également travaillé sur les bas de caisse surbaissées qui canalisent le flux d’air sous la voiture et a innové sur la taille des jantes qui proposent une largeur de 195mm au lieu de 235 et ont demandé beaucoup d’efforts pour parvenir à être accessibles à tous et pas trop lourdes tout en proposant une taille de 18 pouces.

Naturellement, c’est la partie arrière de la C4 qui a demandé le plus de travail car elle devait être plus étroite que la partie avant, comme nombre de modèles de la marque à l’image de la mythique DS.  Surtout, la C4 propose un becquet à l’arrière qui a une importance capitale car il permet, selon Denis Cauwet responsable technique du programme C4, d’”assurer une bonne qualité de freinage au véhicule à haute vitesse”.  Le dessin de ce becquet a été une vraie gageure pour les équipes de la marque qui ont veillé à un ensemble d’éléments parfois contradictoires.  Ainsi, selon Denis Cauwet “Le becquet devait être le plus fin possible pour ne pas gêner la rétrovision.  Il a donc fallu faire un becquet le plus fin possible pour que la rétrovision soit parfaite et qu’elle ne soit pas gênée par ce becquet.  De même, il ne fallait pas que l’air puisse passer entre la vitre et le becquet pour que ce dernier ait une efficacité optimale. 

Il fallait aussi que le becquet soit facile à monter, il faut aussi y penser pour que l’assemblage soit facile et sans effort. A la fin, vous pourrez constater une chose surprenante. Quand vous êtes à l'extérieur, ce que vous voyez, surtout c'est la partie qui est au-dessus du becquet.  Alors que lorsque vous êtes au volant de C4, la partie sous le becquet est au moins aussi importante que celle située au-dessus. Vous remarquerez aussi que le becquet de C4 est situé à une certaine hauteur pour qu’il n’empêche pas de voir le conducteur de la voiture qui suit tout en masquant très bien les phares de cette même voiture.”

Le becquet de la Citroën C4

Les grandes roues plus étroites, la hauteur de caisse surélevée induite par ces grandes roues, le soubassement entièrement caréné et le becquet sont donc un ensemble d’éléments qui ont demandé énormément de travail pour parvenir à faire de cette C4 une voiture à l’aérodynamisme soigné.  Depuis sa présentation, nombre de voitures ont repris le concept avec un arrière plongeant et un becquet intégré telles que les Audi Q4 Sportback ou le Volkswagen ID5.  Et la C4 se montre particulièrement efficiente en ayant la plus grande autonomie en électrique (420 km) de ces sœurs basées sur la même plateforme CMP alors qu’elle est plus grande et plus haute, c’est dire ce que les équipes de la marque sont parvenues à faire.  Oui, le concept de base était de proposer une berline compacte qui soit aérodynamique puisque ce dernier faire partie de l’histoire Citroën, non seulement la marque ait parvenue à proposer un concept de berline surélevée tout à fait unique dans son segment mais qui soit également la plus efficace sur le plan aérodynamique.  Cela a demandait beaucoup d’efforts et de travail pour les équipes et, malheureusement, ce point est méconnu comme d’autres innovations que cette si réussie troisième génération de C4 renferme et sur lesquels je reviendrai dans cette série d’articles qui lui est consacrée.


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33 commentaires


Merci Jérémy pour cet article approfondi et très intéressant !

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J'ai une C4 ancienne version (2017). Et j'en suis globalement satisfait.

J'aurais aimé une nouvelle C4 mais l'inflation est passée par là ! Dommage, car on y est mieux installé que dans une 308 (les dernières, c'est pire…)

Je vais patienter en attendant sans doute la nouvelle C3 AC

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Quel est le Cx de cette voiture dont l'aérodynamique est exceptionnelle ?

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Jol
29 mai
En réponse à

Pas le coefficient de traînée

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bonjour, article intéressant, et une question : pourquoi les vendeurs Citroën, ne sont-ils pas plus que cela "formés", afin, entre 2 commentaires lors d'un entretien client, évoquer ce genre de chose ? . Je viens de remplacer ma C4 Hdi 110, (2021) par une C3 Aircross dans le cadre d'une offre commerciale, en attendant la nouvelle C3 Aircross 2024-2025.... j'ai pu apprcier le grand confort de la C4. Néanmoins 2 critiques que je vais appeler "constructives" pour que ce soit relayé à Citroën : la pauverté des compteurs qui rendent la voiture trop ordinaire de ce côté-là. Pour le design extéireur : super...mais avec un revers : la visibilité rétroviseur intérieur vers l'arrière obère une grande partie de la visio…

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Thierry
Thierry
29 mai

Déjà 3 ans que je roule en C4 électrique et tout ce que je peux dire, c’est que c’est une voiture extraordinaire.

Merci Jeremy pour ces informations

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