Avec le plan Citroën4ALL, la marque aux chevrons ambitionne de développer ses ventes à l'international et, notamment, en Amérique Latine en comptant sur un gamme de trois véhicules, tous conçus, fabriqués localement et basés sur la même plateforme, vendue à des tarifs abordables. Avec les nouvelles C3, C3 Aircross et Basalt, la marque dispose d'une offre riche sur le segment B qui a une conséquence, le retrait progressif du C4 Cactus.
Un succès pour Citroën
Présenté dans sa version restylée, et enrichie par rapport à la version européenne, le Citroën C4 Cactus a rencontré un grand succès en Amérique Latine et plus particulièrement en Argentine où il a été deux fois le SUV le plus vendu du pays. Avec un style différent, le C4 Cactus était considéré comme un SUV presque sportif grâce à son moteur développant jusqu'à 173 chevaux qui lui permettait d'offrir des performances remarquables grâce à son poids léger.
Il y a quelques mois, Citroën a mis à jour le C4 Cactus avec quelques modifications esthétiques extérieures et, surtout, l'apparition d'un écran central de 10 pouces issu de la C3 qui permit au C4 Cactus de gagner en connectivité. Cependant, la concurrence interne entre les nouveaux C3 Aircross et Basalt est trop forte pour le C4 Cactus, d'autant qu'ils sont vendus bien moins chers, et sonne le glas de sa carrière commerciale qui s'achève après près de 10 ans de commercialisation.
Une carrière qui s'achève doucement
Fabriqué dans l'usine de Porto Real, là même où les C3, C3 Aircross et Basalt sont construits, le Citroën C4 Cactus a longtemps été le seul représentant de la gamme Citroën en Amérique Latine après les retrait de la C4 Lounge et la première génération de l'Aircross, basé sur le C3 Picasso. Maintenant que l'usine brésilienne fabrique une gamme de véhicules complète basée sur la plateforme STLA Smart, le C4 Cactus est poussé vers la sortie, le récent restylage ne lui ayant pas permis de redresser la barre des ventes.
Citroën a donc décidé de mettre un terme à la production du C4 Cactus qui disparaît progressivement des concessions de la marque au Brésil, seules quelques unités sont encore disponibles. Cependant, si le C4 Cactus est arrêté au Brésil, il poursuit sa carrière en Argentine où la marque va écouler le stock disponible durant les prochains mois mais, une chose est sûre, le petit SUV de Citroën sera définitivement retiré d'Amérique latine dans le courant de l'année 2025.
Arrivé comme le modèle accessible de Citroën en Amérique Latine, le C4 Cactus était devenu, au fil du repositionnement de la marque, le modèle le plus cher de la gamme alors même qu'il n'était pas le plus grand ni le plus spacieux. Témoin entre deux positionnements tarifaires de Citroën, le C4 Cactus peut se féliciter d'avoir fait une belle carrière et de creuser un sillon que les nouveaux modèles de la marque devront accroître pour que la marque soit plus forte, notamment au Brésil. Assurément, le C4 Cactus restera comme une vraie Citroën, différente, audacieuse et confortable. S'il a été mal compris, et mal vendu en Europe, et est resté sans successeur, on retrouve certains de ses gènes dans les dernières productions de la marque.
Il est peu de dire "mal comprise en europe" , si Linda Jackson et Carlos Tavares l'avait proposée à la vente, au créneau de prix (12/15 000 €) pour laquelle elle avait été conçue et non 16/23 000 €, elle aurait certainement suivie une autre carrière.
Les fossoyeur étaient déjà en action.
J’ai adoré cette C4 cactus j’ai toujours une certaine admiration quand j’en vois une son positionnement trop grand pour remplacer une C3 et trop petite pour remplacer la C4 on fait que je ne l’ai pas achetée 🥺
Elle a eu une belle carrière outre atlantique
Nous sommes tous des passagers sur terre. Il en est de même pour les automobiles. Cette excellente Cactus pourra revendiquer une belle carrière, mais je ne verserai pas dans la nostalgie. Les nouveaux modèles répondent à l'air du temps, et finiront aussi par être remplacés. Quant à déterminer qui "de l'oeuf ou la poule", je laisserais chacun répondre à ce paradoxe.
Dire que cette voiture a été mal comprise en Europe ce n’est pas juste.
Ce n’ai pas au client de comprendre une voiture mais plutôt l’inverse.
C’est à la marque de sortir des voitures que les clients aiment et veulent s’offrir en terme de style, de connectivité, d’habitabilité et fiabilité.
Cette voiture est la première du déclin de Citroen. En fait depuis 2014 la marque c’est mise à sortir des voitures aux styles clivants avec fiabilité pas au rdv . Le résultat on le connaît aujourd’hui.
Depuis 2014 on parle de redressement de la marque et aujourd’hui encore c’est le même slogan. On ne peut pas se complaire à dire que c’est les clients qui ne comprennent pas les produits.