Avec un mois d'avril particulièrement mauvais, le bilan de ces quatre mois pour le marché automobile italien est dur puisqu'il s'affiche en baisse de 26.5% à 435 647 unités perdant plus de 150 000 unités par rapport à l'année précédente. Là aussi, la pénurie en est la cause et elle touche l'ensemble des constructeurs de façon à peu près égale signe que c'est toute l'industrie automobile qui est touchée.
Dans ce cadre, les ventes de :
ALFA ROMÉO sont en baisse de 23.20% à 3 088 unités
CITROËN sont en baisse de 39.47% à 18 965 unités pour une part de marché de 4.35%
DS sont en hausse de 36.33% à 2 030 unités
FIAT sont en baisse de 32.81% à 62 296 unités pour une part de marché de 14.30%
JEEP sont en baisse de 28.52% à 17 772 unités pour une part de marché de 4.08%
LANCIA sont en baisse de 25.61% à 13 509 unités pour une part de marché de 3010%
MASERATI sont de 470 unités
OPEL sont en baisse de 36.94% à 16 105 unités pour une part de marché de 3.70%
PEUGEOT sont en baisse de 39.26% à 24 531 unités pour une part de marché de 5.63%
Au total, les ventes de Stellantis sont de 158 766 unités en baisse de 33.59% pour une part de marché de 36.44%. Stellantis reste donc largement leader sur le marché italien puisque le groupe Volkswagen, 2ème avec 14.93% de part de marché, baisse de manière égale.
Du côté des modèles, la Citroën C3 reste la première vente des marques de l'ex-PSA en se classant à la 5ème position des ventes générales avec 10 763 unités. La C3 est aussi la berline essence la plus vendue en Italie sur ces quatre premiers mois de l'année.
Le programme italien de soutien à son économie est exceptionnel: 30 milliards d'euros, soit près de 2% la valeur de son PIB. Du jamais vu! Le but? soutenir les ménages, maintenir la capacité de production des entreprises, en se rémunérant sur les superprofits des énergéticiens, la taxe passant de 10% à 25%. Le gouvernement veut frapper fort contre la vie chère, en prenant des mesures exceptionnelles, le temps de pallier les achats d'énergie à la Russie. La guerre en Ukraine, la pandémie, notre dépendance énergétique européenne, aux pays producteurs tiers, ont au moins, cet effet salvateur, à agir vite, en avançant des solutions coordonnées. L'automobile ne sera plus la Solution, quand bien même, elle saura évoluer dans le bon sens,…