Porté par une dynamique positive depuis plusieurs mois, le marché automobile européen clôture le premier semestre avec une hausse de 17.6% à 6 588 937 unités*, signe d'une nette amélioration sur le front de la pénurie de composants même si le niveau reste encore extrêmement bas par rapport à 2019. En effet, le marché automobile reste inférieur de 21% par rapport à la dernière année pré-Covid ce qui indique que la performance réalisée en 2023 est encore loin d'égaler les années précédentes avec un marché encore très bas.
Dans ce contexte, les ventes de :
ALFA ROMÉO sont en hausse de 108.5% à 27 299 unités pour une part de marché de 0.4%
CITROËN sont en baisse de 0.6% à 196 348 unités pour une part de marché de 3%
DS sont en hausse de 13% à 28 150 unités pour une part de marché de 0.4%
FIAT sont en baisse de 4.2% à 200 185 unités pour une part de marché de 3%
JEEP sont en hausse de 11.1% à 64 022 unités pour une part de marché de 1%
LANCIA sont en hausse de 11% à 23 906 unités pour une part de marché de 0.4%
OPEL sont en hausse de 6.3% à 242 667 unités pour une part de marché de 3.7%
PEUGEOT sont en hausse de 7.4% à 358 009 unités pour une part de marché de 5.4%
Au total, les ventes de Stellantis** sont de 1 145 815 unités en hausse de 5.3% pour une part de marché de 17.4%. Le groupe est largement distancé par le groupe Volkswagen dont les ventes sont en hausse de 25.4% avec une part de marché supérieure de 9.4% à celle de Stellantis, signe que le groupe allemand profites largement mieux de la reprise que Stellantis.
* Chiffres comprenant les ventes de l'UE, EFTA et le Royaume Uni
** incluant les chiffres de Maserati, ram et autres ne sont pas détaillés
Il n'y rien d'absolument surprenant... -0,6%, c'est même assez miraculeux quand les modèles sont à mi-vie ou en fin de carrière. Vivement les prochaines C3 et C3 Aircross.
Il y a une différence fondamentale entre
VAG et Stellantis. Les marques VW et Audi sont présentent dans le monde entier dont les US, ce qui n'est pas le cas de Stellantis à part Jeep. .
Paradoxalement et même Paradoxe allemand, le patron de VAG trouve que la situation est grave et qu'il va falloir revoir l'organisation car selon lui "le toit brûle ", tout le contraire de l'attitude du patron de Stellantis qui néanmoins prévoit la fermeture de 30% des concessions du groupe et mettre l'accent sur la vente directe comme le laissait présager les aménagements des sites constructeurs, et en corollaire, une fin des rabais en concession au profit des rabais en ligne via les modèles disponibles...
Faudra juste assurer la logistique, avoir la carte grise et attendre 3 mois un véhicule stocké sur un parking à 300 km, c'est assez rageant...
Il manque l'âme Citroën à Stellantis, ce groupe, aux gammes et marques incohérentes, qui essaye au forceps de faire passer Peugeot, marque qui n'a jamais su s'imposer en HDG, alors qu'ils avaient sous la main la plus novatrice du monde. On ne le refait pas ce monde, mais que d'erreurs depuis 1975, les pires étant celles d'après 2012, alors que Citroën s'envolait grâce à sa gamme complète, en imposant ce choix absurde de créer DS automobile puis d'étouffer en dépouillent Citroën ce qui va finir par l'enterrer (- de 3%).
Le groupe allemand propose de nouvelles versions d'entrée de gamme à prix intéressants et de grosses remises . Et cela fonctionne, les ventes de VW s'envolent . Tout le contraire de Stellantis qui ne veut pas toucher au pricing power . C'est une stratégie affichée de recherche de marges ,au détriment du volume .
Cela va être extrêmement difficile pour Citroën de conquérir 5% du marché européen ! La gamme est trop réduite, pas suffisamment glamour , souffrant d'une image à reconstruire. Le public n'aime le entre deux . Aujourd'hui c'est soit le pas cher du tout ou le très cher qui fonctionne. Il faudrait un publicitaire génial, comme Jacques Seguèla en son temps, pour vraiment aller de l'avant.