[Anniversaire] Citroën GS : une berline révolutionnaire qui fête ses 55 ans
- Jérémy
- 9 avr.
- 3 min de lecture

En 1970, Citroën comble le vide entre une 2CV minimaliste et une DS sophistiquée en lançant la GS, une berline compacte innovante qui fête ses 55 ans en 2025. Ce modèle a marqué l'histoire de l'automobile en alliant design aérodynamique, technologies avancées et confort exceptionnel, consolidant ainsi la position de Citroën dans le segment des berlines compactes.
Un design novateur et des innovations technologiques
La Citroën GS se distingue par son design moderne et aérodynamique. Sa carrosserie aux lignes fluides et épurées témoigne de l'importance accordée à de dernier, une conception permettant une meilleure pénétration dans l'air, contribuant ainsi à une consommation de carburant réduite et à des performances optimisées. Son coefficient de traînée (Cx) exceptionnellement bas de 0,36 (puis 0,318 pour les GSA X1 et X3) témoignait de l'attention portée à l'efficacité aérodynamique de la DS, une performance résultant de nombreuses études approfondies en soufflerie, une démarche rare pour l'époque.
À l'intérieur, Citroën innovait encore avec un tableau de bord futuriste et original avec un combiné d'instruments qui présentait une disposition unique, intégrant des compteurs à tambour rotatif, inspirés de l'aéronautique, offrant une lecture claire et précise des informations. La GS était également équipée de la suspension hydropneumatique, offrant un confort de conduite exceptionnel et une tenue de route irréprochable, surpassant ainsi ses concurrentes de l'époque.
Sous le capot, la GS était propulsée par un moteur boxer à quatre cylindres à plat refroidi par air. Lors de son lancement, elle était dotée d'un moteur de 1 015 cm³ développant 55,5 chevaux puis, dès 1972, une version de 1 220 cm³ fut introduite, offrant de meilleures performances et une consommation de carburant optimisée. Plus tard, une version Birotor avec un moteur rotatif Wankel de 995 cm³ développant 107 chevaux fut proposée, bien que cette dernière connaisse un succès limité en raison de sa complexité technique et de son coût élevé, seuls 847 exemplaires trouvèrent preneurs.
La GS fut disponible en plusieurs finitions, notamment la version de base, la GS Club et la GS Pallas, cette dernière offrant des équipements supplémentaires pour un confort accru. En 1971, tout juste auréolé du titre de Voiture de l'Année 1971, Citroën élargit la gamme de la GS avec l'introduction du break à cinq portes, idéal pour les familles, avec un coffre de 710 litres et du break "Service" à trois portes, destiné aux professionnels nécessitant un véhicule utilitaire.
Une longue carrière jalonnée d'évolutions
Tout au long de sa carrière, la Citroën GS a connu plusieurs évolutions notables. En 1979, elle est restylée et rebaptisée GSA (GS Améliorée). Cette version intègre des éléments en plastique sur la carrosserie et, surtout, un hayon sur la berline, remplaçant avantageusement la malle arrière étroite. L'intérieur bénéficie également d'améliorations, avec des finitions de meilleure qualité et des équipements modernisés.
La GSA est proposée en plusieurs finitions, dont la GSA Club, la GSA Pallas et la GSA X3, cette dernière offrant une puissance accrue de 65 chevaux. Des séries spéciales voient également le jour, comme la GSA Tuner en 1982, équipée d'un système hi-fi de qualité pour attirer une clientèle plus jeune, ou la GSA Cottage en 1984, une série limitée à 1 850 unités avec une teinte beige spécifique et une sellerie en tweed écossais.
La production de la GS et de la GSA s'est étendue de 1970 à 1986, avec un total de près de 2,5 millions d'unités produites, un succès commercial témoignant de l'attrait de ce modèle innovant auprès du public.
La Citroën GS a su créer une offre inédite dans la gamme Citroën, en combinant la simplicité de la 2CV et la technologie avancée de la DS. Elle a repris le meilleur de ces deux modèles emblématiques pour proposer une berline compacte unique sur le marché, alliant confort, innovation et design moderne. Son succès commercial et les nombreuses évolutions qu'elle a connues tout au long de sa carrière attestent de son importance dans l'histoire de l'automobile et de la marque Citroën.
En célébrant les 55 ans de la GS en 2025, il est important de reconnaître l'impact de ce modèle sur l'industrie automobile et son rôle dans l'évolution des berlines compactes. La GS demeure un symbole de l'innovation et de l'audace de Citroën, ayant su marquer son époque et laisser une empreinte durable dans le cœur des passionnés de la marque.
J’ai eu une GS X2 de 1975 couleur brun de santal. Une merveille, une DS compacte. Elle était accrochée à la route et passait partout par tous les temps dans un confort royal. La version X2 avait les quelques chevaux supplémentaires qui la rendait très agréable à conduire avec un supplément de nervosité bienvenu.
Je me souviens m’être fait un jour la réflexion suivante : On ne fera jamais mieux !
J’en reste nostalgique.
Dans les années '80 j'ai eu deux GSA break, dont le train avant à pivot dans l'axe était beaucoup plus précis des McPherson triangulés, vraiment fantastique! Ça m'avait fait oublier la lourdeur de la direction.
Le confort, la tenue de route (surtout dans le courbes rapides des autoroutes en montagne!) et le freinage (4 disques, régulation du train arrière à travers l'hydropneumatique) étaient tellement supérieur à la concurrence! Mon père avait une VW Passat (première génération) qui, confronté à la GSA, pouvait bien être définie dangereuse en tenue et freinage, à la même vitesse.
Seule la puissance du moteur 1300 était juste suffisante, rien de plus - mais il était quand-même très agréable avec sa conception à plat, sans vibrations,…
J'ai eu une GS 1220 Club phase 1 avec le compteur pèse personne et la calandre nid d'abeille, une GS 1220 Club phase 2, une GS Pallas pahse 2 et une GSA X3 , confort et sécurité incomparables pour la catégorie face à la concurrence. Je me souviens de montées de col "dynamiques" avec des véhicules qui ne me suivaient pas; j'ai encore le tapis de coffre de ma GSA, le coffre était immense. Si j'avais la place, j'en aurais récupéré une au moment des primes à la casse. Son seul vraie défaut : l'accessibilité, changer les bougies....
Pour moi, la plus belle GS est la série une, la plus pure à mon avis sur le plan esthétique. Il suffit de se reporter à ses concurrentes contemporaines, pour se convaincre, de son allure de coupé 4 portes. Son profil unique dessiné d'un seul "coup de crayon" évoque à lui seul la fluidité et la sportivité.Le break réussissait l'exploit d'être très élégant et pratique, avec sa vitre de hayon novatrice débordant sur le toit par un effet de courbure. Les qualités exceptionnelles de cette "petite" DS effacèrent les problèmes rencontrés en début de carrière, pour des arbres à cames grippés, qui surprirent les ingénieurs, qu'aucune de leurs voitures d'essais, testées sur 300 000 km n'avait présenté. En fait, il…
Mes deux premières voitures, ma préféré la GS X3 79
Jérémy tu n’as pas osé donc je vais le faire
peu etre la plus recherchée !